SANSON René 1867-1941
Hippolyte Marie Zachée Pierre René Sanson naît le 6 février 1867 à Agen (Lot-et-Garonne). Son acte de mariage donne le 7 février, qui est la date de la déclaration de naissance.
Décédé le 28 avril 1941 à Bordeaux. Fils d’Hippolyte Pierre SANSON, et Marie Foi Bonne ARRÈS-LAPOQUE, son épouse. Le père est né le 28 floréal an 13 (18 mai 1805) à Vergéal (Ille-et-Vilaine). En 1867, il est chef de division en retraite à la préfecture du Lot-et-Garonne. Il meurt le 23 novembre 1886 à Bordeaux. La mère est née en 1838 et décédée en 1901. Mariée en 1865 après la liquidation de la retraite de son mari, la mère n’a pas droit à une pension.
René Sanson, 1894 (collection famille Sanson)
Fils unique. Mariage avec Marie Joséphine Castex le 17 septembre 1894 à Saint-Genis-l’Argentière (Rhône). L’épouse est née le 3 juillet 1873 à Montpellier (Hérault). Fille de Joseph Pierre Dulcide CASTEX et d’Hélène Marie Marguerite GAZANCHON de CHAVANNES. Le père est né le 18 avril 1822 à Agen. X 1843. Sous-intendant militaire de 1e classe (1868). Intendant militaire (1876). Dans la réserve en 1884, en retraite en 1887. Officier de la légion d’honneur. Décédé le 19 août 1891 à Saint-Genis-l’Argentière. La mère est née le 17 juillet 1843 à Saint-Genis-l’Argentière, où son père est propriétaire agriculteur. Décédée le 26 août 1923. Ils se sont mariés le 11 mars 1866. Décédée le 16 avril 1963 à Paris (15e). Trois frères et une sœur. Paul, 1867-1882. Louis, 1868-1954. Sculpteur. Marguerite, 1879-1962. Paul, 1884-1964. Médecin.
Cinq enfants. Quatre garçons : deux font Navale (entrés en 1913 et 1915 ; notices sur le site Ecole Navale / Espace tradition des anciens élèves de l’École Navale), un Centrale (diplômé en 1913), le dernier Supélec. Une fille.
Élève du lycée d’Agen d’octobre 1879 (en quatrième) à 1885. Externe. « Sanson était un excellent élève, intelligent, laborieux, extrêmement consciencieux et d’une conduite exemplaire » (proviseur, mai 1887). Bachelier ès lettres en 1884 à Bordeaux (mention AB). Bachelier ès sciences (complet) en 1885 à Bordeaux (mention Bien).
Élève de spéciales au collège Stanislas d’octobre 1885 à avril 1886. Classe d’André (ENS 1860). Il ne se présente pas aux concours. Licencié ès sciences mathématiques en juillet 1888 à Bordeaux (mention Bien). Licencié ès sciences physiques en juillet 1889 à Bordeaux (mention Bien).
Agrégé de mathématiques en 1892 (9e sur 11, 16e admissible sur 19). Le premier est Émile Borel. Candidat en 1890 ? Candidat en 1891, il est 31e à l’écrit ; il y a 109 candidats, 22 admissibles, 13 agrégés.
Carrière Boursier (licence et agrégation) à la faculté des sciences de Bordeaux du 1er novembre 1887 au 31 octobre 1889 et du 1er novembre 1889 au 31 octobre 1891. Une chaire à la Réunion lui est offerte en octobre 1892. Il la refuse (santé de sa mère). À titre de suppléant, prof de math spé au lycée de Troyes. 19-12-1892 (supplée Mangeot) 10 élèves.
Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 fevrier 2017
Professeur de maths (Navale 1ère année) au lycée de Bordeaux. 24-08-1893 (succède à Lefebvre) Il a demandé le poste. Lefebvre lui succède à Troyes. Il a de 6 à 12 élèves. Son service en Navale 1 (12 heures) est complété certaines années par quelques heures en Navale 2 ou en 3 (peut-être des interrogations).
Professeur de maths (Marine, 2e année) au lycée de Bordeaux. 05-08-1899 (succède à Perrin) La classe de Navale 1e année est supprimée à la rentrée 1899 (réforme des programmes), rétablie fin octobre (Albo est nommé) et supprimée à la fin de l’année scolaire. En 1902, les programmes du concours sont considérablement réduits. En 1912, ils sont ramenés au niveau antérieur. Perrin n’avait eu aucun admis en 1899. Sanson en a 3 ou 4 chaque année de 1900 à 1905 (le 1er en 1904 et en 1905), et l’effectif passe de 11 à 22. Il en a 1 en 1906, 6 en 1907, 2 en 1908, 5 en 1909, 3 en 1910, l’effectif baissant de 24 à 9. De 1915 à 1919, sa classe regroupe les prépas Navale et Centrale et les spéciales préparatoires ; elle passe de 17 à 50 élèves, 63 en 1918-19. Il a 11 reçus à Centrale (dont le 1er) sur 12 présentés en 1916, 7 reçus sur 7 à Navale en 1917. En 1919, réduit à la prépa Navale, il n’a que 15 élèves, et 5 l’année suivante. Sa classe est supprimée en 1921. Proviseur (février 1920) : « Une des plus belles consciences professionnelles qu’il soit possible de rencontrer. »
Professeur de math spé préparatoires au lycée de Bordeaux.
22-07-1921 (succède à Gosse)
Spé préparatoires et Centrale 1e année réunies, avec des Navale. Entre 47 et 66 élèves. Proviseur, février 1931 : « Il n’a rien perdu de ses forces physiques, et il semble que cette année, ses facultés intellectuelles, loin de décliner, se soient affermies. » L’IG Blutel est un peu plus réservé.
« Admis, sur sa demande et pour ancienneté d’âge et de services, à faire valoir ses droits à une pension de retraite à dater du 6 février 1932 » (arrêté du 31 décembre 1931). Il travaille jusqu’au jour de ses 65 ans, comme la loi le lui permet (père de 5 enfants).
Membre de l’APMESP (auj. APMEP) dès sa création en 1910. Pas de publications connues. Sources. Dossier de carrière René Sanson, F/17/24221, aux Archives nationales. Dossier légion d’honneur (chevalier 1927) aux Archives nationales, non accessible.
Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 fevrier 2017