ROUSSET Alfred 1847-19**
Louis Alfred ROUSSET naît le 24 juin 1847 à Paris. Retraite en 1907. Fils de Jean Pierre ROUSSET et de Rose Jacqueline L’HOMME. En 1847, le père a 32 ans et est commis fabricant, la mère a 31 ans et est brodeuse. En 1867, le père est employé à Paris. Il meurt le 18 août 1870 à Paris. La mère meurt le 20 août 1871 à Avignon, à l’âge de 54 ans. Ils se sont mariés le 10 octobre 1846 à Paris ; l’acte de mariage orthographie : Lhomme.
Marié avec Marie Joséphine GIRARD le 16 janvier 1879 au Bourg d’Oisans (Isère). L’épouse est née le 8 juin 1853 au Bourg d’Oisans. Fille de Jacques GIRARD et d’Anne Marie SCHNEIDER. Décédée le 9 mars 1897 à Paris (5e). A. Rousset (à droite) et U. Gayon Les parents sont négociants. © Bibl. Lettres et Sc. humaines ENS Le père est né au Bourg d’Oisans. Décédé le 9 février 1870 au Bourg d’Oisans, à l’âge de 66 ans environ. La mère est née le 11 novembre 1815 au Bourg d’Oisans. Décédée le 26 octobre 1861 au Bourg d’Oisans.
Pas d’enfant. Études secondaires au lycée Charlemagne.
Un Rousset (prénom non publié) élève du lycée Charlemagne obtient en 1864 le 2e accessit de maths et le 7e accessit de physique pour la classe de seconde au concours général. Bachelier ès sciences en juillet 1865 à Paris.
Élève de spéciales au lycée Charlemagne en 1865-66 et 1866-67. Classe de Berger (ENS 1843), puis de Hauser (ENS 1833). Pensionnaire à l’institution Massin. 1866 : 2e accessit de maths, 5e accessit de physique et chimie. Candidat à l’ENS en 1866 ; non admissible. 1867 : 2e prix de physique et chimie, 6e accessit de maths.
Admis à l’ENS en 1867 (17e des 60 admissibles, 18e au concours, 10e entrant sur 17). Agrégé de mathématiques en 1874 (9e sur 9, 2e admissible sur 17). Non organisée en 1870. Pas candidat en 1871. Candidat en 1872 (admissible), 1873 (non admissible). Le sous-directeur de l’ENS, Bertin, écrit le 7 août 1870 : « avec son esprit, il est possible qu’une heureuse chance le fasse réussir à l’agrégation, mais il ne faut pas y compter. »
Carrière. Élève à l’ENS.
06-11-1867
Élève jusqu’au 12 mai 1871 (attestation de 1906, signée Tannery). Il semble avoir préparé en 3e année une licence de sciences naturelles, après avoir obtenu en 1869 les licences de mathématiques et de sciences physiques. Cela expliquerait sa non candidature à l’agrégation en 1870 et 1871. Seul soutien de sa mère après le décès de son père, il demande un poste le 22 avril 1871.
Chargé à titre de suppléant du cours de maths au lycée d’Avignon. 12-05-1871 Installé le 5 juin, alors que le proviseur venait de se plaindre au ministre de ne l’avoir pas vu. Nommé prof de math élém au même lycée le 26-09-1874.
Prof de math élém au lycée de Bourg. Prof de math élém au lycée de Grenoble.
10-10-1874 03-11-1874
Permutation avec Pierre Eugène Cotton, demandée par les deux intéressés. Il obtient en 1879 la classe de « math élém 2e année », cad « la classe principale de math élém » (bac et Cyr) que quitte Brisset. Il demande en 1882 à ne plus être chargé que de la préparation au bac ; il sera en fait chargé uniquement de la préparation à Cyr. Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 décembre 2015
Prof divisionnaire de math élém A au lycée Saint-Louis.
25-09-1885
Il succède à Tartinville dans une classe de math élém préparant aux math spé. La classe devient math élém supérieures en 1895 (tout en étant toujours nommée localement math élém A), et math spé préparatoires en 1905. De 30 à 65 élèves selon les années. Suppléé par Émile Cotton (ENS 1891), préparateur à l’ENS, pendant un mois après la mort de son épouse. En congé pendant un mois en avril 1899 (bronchite grave), il est suppléé par Launay (ENS 1856), ancien prof de Centrale à Saint-Louis, retraité depuis 1897. « Les six élèves de première année [de spéciales] reçus l’année dernière à l’X venaient de sa classe » (proviseur, mars 1900). Congé du 1er octobre au 31 décembre 1906, « sur sa demande et pour raisons de santé ». Traitement complet pendant un mois, puis demi traitement.
Admis à la retraite « sur sa demande et comme hors d’état de continuer ses fonctions » à dater du 1er janvier 1907 (arrêté du 3 janvier). Ancienneté 39 ans, 2 mois et 8 jours. Il habite au 20, rue des Écoles (5e).
Publications. Solution d’une question sur les coniques, NAM, 1874, p.297-300. Plus un énoncé sur les coniques, 1874, p.400 ; une solution signalée, 1866, p.180 et 1875, p.89.
Sources. Dossier Louis Alfred Rousset, F/17/22052/B, aux Archives nationales.
Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 décembre 2015