I.P.A. Province du Luxembourg I.P.A Belgique - Province de Luxembourg A.S.B.L. Drève des Chevreuils, 1 à 6900 AYE

Site web : www.ipaluxembourg.be Email : [email protected] IBAN : BE39 0000 8628 3419

Le PRESIDENT Gestion des membres

Albert CORDIER Rue de la Guinguette, 5 - 5170 PROFONDVILLE GSM : 0475/667346 E Mail : [email protected]

Le 1er VICE-PRESIDENT

Francis PARMENTIER Rue de l’Ourgnette, 18 - 5377 BAILLONVILLE Tél : 084/456383 – GSM : 0494/480820 E Mail : [email protected]

Le SECRETAIRE

Marc FOURNAUX Drève des Chevreuils, 1 - 6900 AYE GSM : 0475/827507 E Mail : [email protected]

Le TRESORIER

Raymond ISTACE Rue de la Victoire, 26 - 6880 BERTRIX Tél : 061/411331 Email : [email protected]

Les CONSEILLERS Le 2ème VICE-PRESIDENT

Christian GEORIS Rue Hamerine, 2 - 6971 CHAMPLON Tél : 084/456106 – GSM : 0475/207248 E Mail : [email protected] Claude DUSSENNE Rue Galliot, 16 Bte 2 – 5000 NAMUR GSM : 0475/621299 E Mail : [email protected] Albert HAINAUT Rue Charles Lamquet, 67 - 5100 JAMBES GSM : 0489/984109 Email : [email protected] Philippe HOPPERETS Rue des Jolis Bois, 45 - 6900 AYE GSM : 0497/441763 Email : [email protected]

AVIS AUX ANNONCEURS Le Conseil Provincial de la Province de Luxembourg se réserve le droit de refuser toute annonce qui serait de nature à compromettre l’honneur de l’organisation. Nous prévenons amicalement nos annonceurs que l’annonce publiée dans la présente brochure, ne leur permet en aucun cas, de solliciter un avantage quelconque de l’IPA ou de ses membres. La société NEW-CONCEPT assume l’entière responsabilité de la publicité, et n’a le droit que de présenter le mandat qu’elle a reçu de l’IPA Luxembourg. Seuls les délégués de cette société sont autorisés à recueillir les publicités destinées à notre bulletin, et ce uniquement dans les limites de notre province (décision du 03 août 96 du Conseil d’Administration).

Mot du Président

Visite italienne

La Ruée vers ‘’ l’OR…VAL’’… L'Orval est une bière trappiste belge de fermentation haute, brassée à l'abbaye d'Orval située à Villers-devant-Orval en province de Luxembourg. L'Orval est l'une des dix bières autorisées à arborer le logo hexagonal Authentic trappist product, garantissant que le produit est fabriqué au sein d’une abbaye trappiste Ne vous méprenez pas... ce qui suit n'est pas de la pub... mais un conseil santé... Pas étonnant que l’Abbaye soit en rupture de stock… Bientôt en pharmacie ! LES CHERCHEURS S'Y METTENT. De l'Institut Pasteur, étude pratique et surprenante, ORVAL…

LE SAVIEZ-VOUS ? Un verre d'Orval enlève la sensation de faim pendant la nuit, pour 100% des personnes au régime, étude de l'université de Washington. Le manque d'Orval est le facteur N° 1 de la cause de fatigue pendant la journée. Des études préalables indiquent que de 8 à 10 verres d'Orval par jour pourraient soulager significativement les douleurs de dos et d'articulations pour 80% des personnes qui souffrent de ces maux. Une simple réduction de 2% de mousse dans le corps humain peut provoquer une incohérence de la mémoire à court terme, des problèmes avec les mathématiques et une difficulté de concentration devant un ordinateur ou une page imprimée. Boire 5 verres d'Orval par jour diminue le risque de cancer du colon de 45%, le risque de cancer du sein de 79% et de 50% la probabilité de cancer à la vessie. Bois-tu la quantité d'Orval que tu devrais, tous les jours ?

TRES IMPORTANT PERIODES APPROPRIEES POUR LA CONSOMMATION D'ORVAL Boire de l'Orval à des périodes bien précises maximise son efficacité dans le corps humain : 2 verres d'Orval au réveil contribuent à activer les organes internes 1 verre d'Orval trente minutes avant le repas aide à bien digérer 1 verre d'Orval avant de prendre une douche aide à baisser la tension artérielle 1 verre d'Orval avant d'aller au lit vous évite des attaques ou crises cardiaques.

Faites comme moi, Envoyez cette information aux personnes qui vous sont chères ! Bonne journée N'oublie pas d'envoyer ce message à tes Amis, ils te remercieront et leurs enfants, plus tard, aussi. Ces informations émanent de : INSTITUT PASTEUR Unité de Génétique Mycobactérienne.

PRIERE DU PERE GREGOIRE (114 ans) : Notre Orval qui est au frais Que ta mousse soit sanctifiée Que ton verre vienne Que ta distribution soit faite Sur la table comme au bar Donne-nous aujourd'hui Notre houblon quotidien Pardonne-nous nos gueules de bois Comme nous pardonnons aussi A ceux qui boivent du coca Ne nous soumets pas à la bière pression Et délivre-nous de la soif Car c'est à toi qu'appartiennent Les bulles, l'arôme et la fraîcheur

Pour les siècles des siècles AMENE une tournée !!!

Votre affiliation au Centre Médical Héliporté revêt une importance capitale. 

La carte d'affiliation est un moyen de préserver votre santé et de vous protéger de tous

les frais de transport héliporté qui ne sont pas pris en charge par une mutuelle ou une assurance. Elle offre à ses bénéficiaires la gratuité du transport médicalisé lors de toute intervention héliportée urgente, organisée à la demande du 112. 

L'affiliation est aussi un moyen de soutien vital pour l'ASBL Centre Médical Héliporté.

En effet, le CMH ne reçoit aucune aide publique officielle du Ministère Fédéral de la Santé Publique. Grâce à tous les affiliés, le CMH peut financer une partie conséquente de son service de secours. Sans votre carte d'affiliation, l'ASBL CMH ne pourrait pas garantir le maintien et le développement de son service à la population. 

La carte de sauvetage répond à une démarche de solidarité citoyenne. Tous les affiliés

au CMH réunis participent à réduire considérablement les coûts d'intervention pour tous les patients secourus.

L'urgence, c'est vous ! Le Centre Médical Héliporté ou CMH est un service médical d'urgence et de réanimation par hélicoptère. Il est situé à Bra-sur-Lienne, au centre de la plus importante zone rouge de Belgique. L'hélicoptère médicalisé du CMH peut décoller de sa base en moins de 4 minutes et peut secourir tout patient en moins de 15 minutes dans les provinces de Liège, Namur et Luxembourg mais le CMH est disponible 24h sur 24, 7 jours sur 7, partout en Belgique. Le CMH est une association sans but lucratif, assurant un service médical professionnel et de qualité, dans l'intérêt unique de chaque patient. Le développement de ce service à la population est possible grâce à une carte d'affiliation. Les membres IPA qui sont affiliés au CMH via l’IPA Province de Luxembourg, sont priés de verser leur cotisation annuelle de 43 euros en même temps que leur cotisation IPA.

MEMBRE IPA : Intéressé par un renseignement ? Contactez notre trésorier Raymond ISTACE

Vous bénéficiez d’une réduction de cotisation.

A l'occasion du 70ème anniversaire de la bataille des Ardennes : Les Crimes de guerre commis lors de la libération du territoire national dans la région de DINANT (source : la commission des crimes de guerre - G. Thone, éditeur à Liège)

Le Drame de Méan en septembre 1944 : Le village de Méan est situé dans le canton de Ciney. La plupart des habitations sont groupées à l'ouest de la grand'route Liège-Marche, à quarantedeux kilomètres de Liège et à vingt kilomètres de Marche. Une route secondaire, perpendiculaire à cette route de grande communication, traverse l'agglomération : elle relie Maffe à Ocquier. A quatre kilomètres de Méan, en direction de Liège, s'étend la commune de Bois, Borsu et Odet. Le 4 septembre 1944, vers une heure et demie de l'après-midi, des soldats appartenant à la division S.S. Adolf Hitler encerclèrent le village, rassemblèrent la population dans l'église, procédèrent à l'interrogatoire de quelques civils, et en emmenèrent quatre au hameau d'Odet. Ils les enfermèrent dans une porcherie, et après les y avoir laissé séjourner quelques heures, en abattirent trois à la mitraillette, le quatrième étant parvenu à s'échapper.

Le prélude du drame: Dès la fin du mois d'août 1944, la retraite allemande intensifia la circulation sur la route LiègeMarche. La petite localité de Méan, généralement fort paisible, connut un trafic intense. Deux groupes de résistance y avaient installé leur poste de commandement : celui du commandant Demaret, à l'hôtel du Condroz, et celui du Commandant Guissart, à l'hôtel Bihain. A ces unités n'était dévolue, pour l'instant, qu'une mission de surveillance bien déterminée : toute action directe l'aurait inévitablement compromise. Les mouvements de l'ennemi n'étaient donc entravés d'aucune manière. Le 4 septembre, vers six heures et demie, la commune de Bois-et-Borsu, dont le hameau d'Odet, fut envahie par des S.S. Appartenant à la division Adolf Hitler. Ils portaient en effet les insignes des S.S. et l'inscription Adolf Hitler ornait le bas de la manche gauche de leur tunique. L'un d'eux déclara à M. Jules Devigne, qui habite à Odet, que son groupe appartenait à la Felgendarmerie, « la pire des pires », ajouta-t-il. Il résulte des certains témoignages, et notamment de celui de M. Louis Magis, qui y habite, que les Allemands cantonnèrent également à Maffe, à deux kilomètres de Méan. Mais c'est à Odet que s'installa l'état-major. Melle Wilmotte déclare que plusieurs pièces de sa maison furent réquisitionnées pour être mises à la disposition d'officiers de la division « Adolf Hitler ». D'autres officiers, dont vraisemblablement le chef de l'unité, élurent domicile à la ferme de M. Fidèle Henin. Celui-ci rapporte qu'une centrale téléphonique avait été montée dans une pièce de la ferme, et que de nombreux fils partaient dans toutes les directions. D'autre part, un officier résidant chez Melle Wilmotte dit à cette dernière, en se rendant à la ferme Henin, qu'il allait travailler chez le colonel.

La matinée se passa dans un calme relatif. Aucun incident ne surgit entre la Résistance et l'ennemi. Aussi les habitants de Méan furent-ils assez surpris lorsqu'ils constatèrent, aux environs de quatorze heures, que les Allemands étaient en train d'exécuter un mouvement d'encerclement du village. « J'habite la première maison de Méan, en venant de Maffe, déclare Mme Gaspard. Vers quatorze heures, je me trouvais dans la prairie située derrière mon habitation. Quelques véhicules étaient encore passés en direction du village. Lorsque j'ai remarqué que des soldats allemands, descendus d'une voiture, discutaient avec forces gestes, à une centaine de mètres de ma demeure en direction de Maffe. Quelques-uns d'entre eux ont alors pénétré dans la prairie bordant la chaussée et, braquant leurs armes dans la direction de Méan, se sont déployés en tirailleurs tout en avançant vers le village. Des soldats armés et casqués firent irruption chez nous et nous obligèrent à tout abandonner et à nous rendre à l'église. Les Allemands qui nous ont ordonné de quitter la maison n'ont fait aucune révélation au sujet du sort qui nous était réservé, ni du motif de leur intervention. Petit à petit, les habitants de Méan sont venus se joindre à nous et les derniers, en l'occurrence des travailleurs revenant des champs, sont arrivés vers seize heures et demie ou dix-sept heures. Nous étions environ deux cents à l'intérieur de l'église. Nous y sommes restés jusqu'à vingt heures environ, c'est-à-dire jusqu'au moment où nous avons réalisé que nous n'étions plus gardés. » Au cours des perquisitions qu'ils effectuèrent dans les maisons qu'ils avaient vidées de leurs occupants, les Allemands ne négligèrent pas de s'emparer de quelques bijoux, de provisions, et de sommes d'argent. Le drame : M. Camille Hamoir hébergeait dans sa maison, qui était située dans le bas du village, trois jeunes intellectuels, attachés au 2ème bureau de la zone V de l'Armée secrète, à savoir, son fils, M. Gerges Hamoir, professeur à l'athénée de Huy, et MM. Le chevalier Pierre Moreau de Bellaing et Jacques Musch, tous deux avocats stagiaires au Barreau de Liège. Ceux-ci se trouvaient sous les ordres du commandant Guissart, dont le poste de commandement était installé, comme nous l'avons déjà dit, à l'hôtel Bihain : ils avaient pour mission de recueillir la documentation indispensable au dépistage et à la poursuite des agents de l'ennemi : au moment de leur arrestation, ils ne portaient pas d'armes et n'étaient revêtus d'aucune pièce d'uniforme. Les Allemands visitèrent la maison de M. Camille Hamoir, comme ils visitaient toutes celles du village, mais ils n'y découvrirent aucune pièce compromettante. Ils n'en découvrirent pas d'avantage à l'hôtel Bihain et purent tout juste mettre la main sur un lot de brassards tricolores, à l'hôtel du Condroz. Quand la plupart des habitants de Méan eurent été rassemblés dans l'église, un Allemand vint appeler : « Hamoir! » M. Camille Hamoir se présenta. Le soldat le conduisit devant quelques officiers, qui stationnaient à proximité de l'église. L'un d'eux tenant à la main un ouvrage de Cachin, intitulé Du Communisme au Christianisme, qui avait été découvert chez Hamoir. M. Hamoir, ayant répondu à l'interprète, qui l'interrogeait sur ce point, que ce livre ne lui appartenait pas, vit alors l'officier l'entr'ouvrir ostensiblement et en retirer une feuille de papier pliée en quatre. Après l'avoir exhibée à l'interprète, l'officier pria M. Camille Hamoir d'aller chercher son fils, qui se trouvait à l'église, comme tous les habitants du village.

Interrogé à son tour, M. Georges Hamoir retourna peu après à l'église pour y chercher ses deux compagnons. Des témoins rapportent avoir vu, à distance, que les Allemands leur montraient le livre de Cachin, ainsi qu'une vieille carte d'état-major, trouvée également chez les Hamoir. Alors que d'autres personnes, appartenant également à le Résistance, étaient remises en liberté, MM. Hamoir, Moreau de Bellaing et Musch étaient maintenus en état d'arrestation. Les Allemands joignirent à leur groupe un autre prisonnier, M. Marcel Hontoir, soldat de l'A.S., qu'ils avaient arrêté alors qu'il tentait de fuir. Vers dix-sept heures, on les fit monter dans un camion qui, sous la garde d'un soldat armé d'un fusil, prit la direction d'Odet. En cours de route, on entendit un bruit de tir à la mitraillette qui semblait provenir des campagnes qui se déploient derrière le cimetière. Il est vraisemblable que ces coups de feu étaient tirés par les membres de l'armée clandestine, qui tentaient de délivrer leurs compagnons captifs. Ceux-ci furent d'ailleurs menacés d'être fusillés si un seul Allemand était blessé. Arrivés à Odet, les quatre prisonniers furent descendus à proximité de la ferme Massart, puis conduits dans la cour de la ferme Desserano. Les gardiens avisèrent une petite porcherie, mais firent choix d'une autre, plus spacieuse, et, à la vérité, plus propre. La première pensée qui vint à l'esprit des prisonniers fut de s'enfuir. Aussi M. Georges Hamoir s'appliqua-t-il à élargir, à l'aide d'un canif, une lézarde du mur. Vers vingt et une heure, MM. Musch et Hontoir distinguèrent nettement, à travers une jointure de la porte, quatre Allemands munis de pelles et pioches. Vers vingt-deux heures, la porte de la porcherie s'ouvrit. Un officier Allemand cria : « Ein » M. Hamoir se présenta et sortit avec lui. Quelques secondes après, un coup de feu claquait. C'est à ce moment que M. Hontoir se précipita vers l'ouverture pratiquée dans le mur. Comme elle était assez élargie pour lui livrer passage, il parvint, avec l'aide de ses compagnons, à s'échapper de justesse. MM. Moreau de Bellaing et Musch n'eurent, hélas, pas le temps de le suivre. Le lendemain matin, M. Alexandre Desseraso découvrit, au fond d'une prairie attenant à sa ferme, les corps des trois patriotes que les Allemands avaient exécutés.

Sécurité des motards En France : Quand mettre un gilet jaune à moto ? Le gilet jaune devra être porté par les usagers de motos et de scooters dés qu’un arrêt d’urgence sera nécessaire. Qu’il s’agisse d’un accident de la route ou d’une panne mécanique. Néanmoins il va de soi qu’un motard victime d’un accident ne pourra se relever systématiquement pour aller chercher son gilet sous la selle. Certains se posent la question aussi de la démarche en termes de sécurité. Retourner chercher son gilet jaune sera parfois plus dangereux que de ne pas le porter. La mesure demande encore quelques précisions. La date de mise en application est fixée au 01/01/2016 d’après le décret n° 2015-514 du 7 mai 2015. La sanction en cas de non-respect de la mesure ! En cas de contrôle de police ou de gendarmerie qui constaterait un défaut de possession de gilet jaune à moto, l’amende sera de 11€ en temps normal et 135€ lors d’un défaut lors d’un arrêt d’urgence. Cette mesure est déjà obligatoire en Allemagne, Italie et Espagne. Le motard n'est pas un conducteur comme un autre. Chevalier des temps modernes dans la jungle d'une circulation automobile, il doit se battre contre :  Les automobilistes, leurs négligences (points mort, clignotants, priorités, distances de sécurité...) ou leur inconscience  Les imprudences imprévisibles (un enfant qui se lance sur la route, une portière qui s'ouvre brusquement, un caillou égaré sur la route, une petite flaque d'huile...) L’aléa du temps (pluie, neige, froid, vent, feuilles mortes...) Enfin et peut-être le pire de tous : Le motard doit se battre contre les manquements à sa sécurité et le moindre d'intérêt qu'on peut lui accorder très officiellement. Ainsi, les routes sont conçues pour et par des automobilistes, les glissières sont à des hauteurs impropres à la sécurité des motards (IG_Motorrad), les feux automatiques réagissant à la présence d'un automobile ignorent bien plus souvent les motards légers, la position de certains panneaux routiers obligent des contorsions sur les motos ou des ralentissements opportuns, le mauvais état de certaines chaussées présentent des conséquences bien plus graves sur deux que sur quatre roues... Et ne l'oublions pas, toutes les recherches le démontrent : Un motard est bien plus souvent à terre par la faute d'autrui que par sa propre faute. Il n'empêche que c'est quand même lui, le motard, qui mange du bitume... Le pilote moto est avant tout un funambule. Il doit pouvoir trouver son plaisir en toute sécurité et en équilibre sur le fil ténu qui relie la folie des uns à l'inconscience des autres. AC.

Un petit accompagnement de saison Courgettes farcies au fromage de chèvre 500g de petites courgettes, 2 chèvres frais style « Mont Tournier » ou Chavroux ou 1 Petit Billy, 1 belle gousse d’ail, quelques branches de menthe, 5cl d’huile d’olive extra. Écraser à la fourchette dans 1 bol les fromages, les assaisonner de sel, poivre, ail pressé. Ajouter l’huile d’olive pour avoir 1 consistance homogène, puis les feuilles de menthe ciselées. On peut aussi utiliser du basilic ou du thym frais. Couper les courgettes en tronçons, les fendre en deux dans le sens de l’épaisseur et les cuire 2mn à 3mn à la vapeur en les gardant croquantes. Les évider avec un couteau à pommes. Les assaisonner légèrement.

Les garnir de la préparation au fromage Ceci peut se faire en avance sans problème ! Les passer juste 5mn sous le grill au moment de servir.

Parfumées au thym frais elles accompagnent avec bonheur de l’agneau ! A l’estragon, on peut les servir avec de petites rattes non pelées cuites au sel avec des gousses d’ail en chemise et de l’huile d’olive…..Ou bien en les faisant plus petites elles sont aussi super pour un apéro ! C’est selon l’imagination de chacun !

Quén affaire !!! Nèni, nin à Lîdge … à Arlon…

Le Cheval de Mernier Jean-Louis Mernier de Gribaumont (commune de St Médard *), faisait le commerce de chevaux. Le 17 mars 1844, il avait conduit six chevaux à la foire de Carigan en France : il les avait d’ailleurs déclarés à la sortie. Le surlendemain il rentra par le bureau de Florenville en compagnie de deux autres voyageurs. Tous trois conduisaient un cheval par la bride. Tous trois furent interpellés par la douane dès qu’ils eurent dépassé le bureau. Deux d’entre eux ne furent pas autrement importunés mais en ce qui concerne Mernier, les douaniers constatèrent que son cheval « n’avait qu’une mauvaise selle sans sangle, une croupière cassée et tenue par un mauvais surfaix ». Voilà les faits dans toute leur nudité. Le procès-verbal dûment affirmé et enregistré comme l’exigeait alors la loi, en fait d’ailleurs foi. Ajoutons un détail dont l’importance apparaîtra par la suite : le cheval était porteur d’une valise contenant de l’argent. Mernier, à qui les employés demandaient de leur présenter l’acquit d’entrée se rapportant à son cheval, haussa les épaules. Pour lui, le cheval était sellé, ce qui impliquait la franchise à l’entrée, franchise qui pouvait trouver sa justification dans le 3° de l’Art 5 (actuellement abrogé) de la loi générale du 26 août 1822 : « Seront aussi exemptés du paiement des droits, les chevaux et voitures qui sont employés pour un voyage, soit à l’étranger, soit venant de l’étranger ». Aux yeux des douaniers, l’intention de fraude était manifeste. Ils saisirent le cheval et, le propriétaire ayant refusé de verser caution pour la monture estimée à 600 francs ainsi que pour la bride et la selle évaluées à un franc cinquante, ils remirent le tout au receveur de l’endroit. Le cheval fut confié aux soins du fermier Wathelet, après que le nommé Arnould, « homme de solvabilité bien connue et jouissant d’une grande fortune » se fut porté garant pour Mernier. *actuellement Herbeumont

Extrait d’un rapport du Directeur des Contributions directes, cadastre, douanes et accises à Arlon, en date du 25 avril 1844 : ‘’ Lorsque le procès-verbal m’est parvenu, j’ai remarqué que le cheval saisi était en fourrière, ce qui devait occasionner des frais assez considérables si l’affaire ne se terminait pas de suite. J’ai donc cru bien faire, Monsieur le Ministre, d’autoriser immédiatement une transaction, en me réservant de la soumettre aussitôt à votre approbation (1) J’avais posé pour condition l’abandon du cheval saisi ou le paiement d’une somme de trois cents francs, à titre de confiscation, outre les droits (2) et les frais. Dès que des propositions lui ont été faites, le Sieur Mernier est venu m’entretenir de la saisie pratiquée à sa charge. Il a prétendu n’avoir pas eu l’intention de frauder parce que dans son opinion, il serait en droit de conduire ses chevaux en France, les y exposer en vente et les ramener ensuite chez lui, sans formalité aucune, s’il ne peut s’en défaire. Je lui ai fait savoir combien cette prétention est insoutenable et, connaissant son caractère chicanier, je l’ai engagé à ne pas se laisser traduire en justice et à entrer en arrangement avec l’Administration. D’après les renseignements qui viennent de m’être fournis, il est maintenant disposé à soutenir sa manière de voir devant les Tribunaux, à moins que l’Administration ne l’admette à se libérer par une transaction de quelques francs. Vous jugerez sans doute urgent, Monsieur le Ministre, de statuer de suite attendu que le cheval dont il s’agit est toujours en fourrière. ‘’ Une décision ministérielle, longuement motivée, du 18 mai 1844 autorisa Mernier à transiger moyennant une amende du décuple des droits. Mernier n’y donna nulle suite et le procès vint devant le Tribunal d’Arlon. Ce fut en vain que l’avocat du Département voulut produire la preuve que le cheval avait été exposé en vente à Carigan. Le Tribunal passa outre et acquitta Mernier. Parmi les nombreux attendus du jugement rendu le 6 août 1844, il y a lieu de relever « qu’il est pleinement établi par les témoins entendus tant à la requête de l’Administration que du prévenu qu’au moment de la saisie, le cheval était porteur d’une lourde valise renfermant des espèces ». L’Administration se pourvu en appel. En mai 1845, le Directeur signalait que l’affaire n’était pas encore venue devant la Cour et que le fermier, chez qui le cheval était toujours en subsistance, réclamait déjà une somme de 900 francs. Les Directeurs provinciaux n’avaient à ce moment qu’une compétence extrêmement limitée en matière contentieuse. En 1844 le droit d’entrée sur les chevaux était de 12,72 francs par tête, plus 16 centimes aditionnels.

Voici la réponse de l’Administration au Directeur d’Arlon : « Vous me dites que le receveur local s’est conformé à l’Art 243 de la loi générale, c’est-à-dire sans doute et puisque le cheval n’a pas été vendu au vœu du 2 ème alinéa de cet article, que le comptable s’est fait donner par l’intéressé une caution pour les frais de nourriture, lesquels s’élèvent déjà à ce qu’il paraît, à la somme de 900 francs. Cette circonstance me porte à croire que le dit Mernier ignore complètement les suites de son obstination à ne pas reprendre le cheval sous caution ; s’il est condamné en appel, il devra payer tous les frais y compris ceux de nourriture ; s’il est acquitté, il devra payer encore ces derniers ; seulement l’Administration lui bonifiera des dommages-intérêts sur le pied de l’Art 244 de la loi précitée, mais rien au-delà, que le Sieur Mernier ne s’y trompe pas. Aussi conviendrait-il que Monsieur l’inspecteur d’Arrondissement d’Arlon l’entretint, lui personnellement de cette affaire pour faire cesser un état de choses aussi déplorable et dont le contrevenant doit être la principale victime ». La démarche personnelle de l’Inspecteur se révéla infructueuse. Le procès suivit son cours et le 26 juin 1845 la Cour d’Appel, considérant que le cheval avait servi à un voyage, débouta l’Administration, tout en donnant acte à Mernier de ses réserves quant aux dommages-intérêts. L’Administration ne put que s’incliner devant cet arrêt rendu en fait et le Directeur fut invité à soumettre des propositions pour la liquidation des frais à charge du Trésor. On croyait l’affaire terminée, lorsqu’en novembre 1845 le Directeur fit savoir que le cheval était toujours en fourrière et il ajoutait : « J’attendrai des instructions sur la suite à donner à cette affaire ». Réponse de l’Administration le 31 décembre 1845 : « En attendant la liquidation des frais résultés de l’affaire Mernier, veuillez donner les ordres nécessaires pour que le cheval soit reconduit chez son propriétaire en faisant accompagner le conducteur d’un huissier qui constatera par un procès-verbal en règle que la remise en a été faite. Quelles que soient les observations du Sr Mernier et les protestations qu’il pourra faire du chef des dommages-intérêts qu’il prétend obtenir, rien ne peut l’autoriser à refuser de reprendre son cheval ; il conviendra de charger de cette mission un huissier intelligent ». Le cheval fut effectivement remis par un huissier suffisamment ‘’intelligent’’ pour porter en compte une somme de 13 francs 11 centimes. Tout semblait être réglé. Il n’y avait plus qu’à liquider les frais et à liquider au profit de Mernier l’indemnité de 1 p.c. et par mois de la valeur du cheval. Mais quelqu’un n’était pas content. C’était Wathelet. Le fermier de Florenville, qui avait eu la garde du cheval depuis le 19 mars 1844 jusqu’au 14 janvier 1846 et qui réclamait son dû.

Mernier le renvoyait au receveur et le receveur à Arnould qui s’était porté caution personnelle lors de la mise en fourrière en 1844. Extrait d’une décision de l’Administration du 4 avril 1846 : « Les frais résultant de la mise en fourrière doivent nécessairement être supportés par Mernier, et cela est si vrai que si le montant n’en avait pas été cautionné par ce dernier, l’Administration, usant du pouvoir que lui confère l’Art 243 de la loi générale eut immédiatement ordonné la vente du cheval. La somme réclamée par Sr Wathelet à titre d’entretien et de nourriture de ce cheval, devra donc lui être payée par le receveur qui l’a chargé du dépôt, sauf le recours de celui-ci contre Mernier ou sa caution ». Le receveur Masson qui jusqu’ici n’avait joué qu’un rôle tout à fait accessoire, se voit brusquement projeté en pleins feux de la rampe. La décision de l’Administration le consterne : il veut en contester le bien-fondé, tout en exprimant ses ‘’sentiments d’anxiété et de perplexité’’. Réponse de l’Administration le 28 août 1846 : Je ne puis vous cacher combien il m’est pénible d’avoir à revenir sur une affaire aussi simple. Celui qui a nourri le cheval doit être remboursé de ses frais ; si le prix a été convenu à l’avance, il n’y a pas de difficulté, le paiement peut s’effectuer immédiatement par le receveur qui n’aura plus ensuite qu’à actionner la caution. Si ce prix n’a pas été arrêté, il conviendrait peut-être de savoir d’abord si cette caution entend ou non contester le somme demandée afin d’éviter qu’ultérieurement il ne fasse déclarer ce prix exagéré. Quoi qu’il en soit, ceci ne concerne plus l’Administration ; c’est au receveur à agir seul comme ayant seul reçu le cautionnement et comme ayant seul aussi accepté la responsabilité résultant de cet acte. Las d’attendre, Wathelet assigna l’Etat. L’Administration accusa le coup avec sérénité : « Cette affaire ne peut soulever aucune difficulté sérieuse, la caution est obligée quelle qu’ait été l’issue de la contravention : elle est obligée parce que le principe de l’obligation à laquelle elle se soumet comme le principe de l’obligation du saisi de fournir caution pour les frais de fourrière découle moins de la validité ou de la nullité de la saisie que du refus de reprendre le cheval sous caution. Tout ce qui peut résulter pour l’administration de l’annulation d’un procès-verbal est de devoir payer les dommages-intérêts et elle offre de le faire à raison d’ un pour cent par mois de la somme de six cents francs, valeur admise de commun accord avec le Sr Mernier, depuis le jour de la saisie jusqu’à l’époque où le cheval a été remis à son propriétaire ». Cet optimisme ne fut pas partagé par le Tribunal d’Arlon. Un jugement du 19 juillet 1848 constate que la saisie ayant été jugée illégale, l’Administration doit subir toutes les conséquences de son action et est mal fondée à exercer un recours contre le défendeur en garantie. Wathelet réclamait 1695 francs pour frais de nourriture et d’entretien du cheval ; le tribunal lui en alloua 1200, plus les intérêts depuis la date de la demande judiciaire. Le montant en jeu rendait le jugement non susceptible d’appel. L’Administration n’alla pas en cassation.

Merci à Mr Yvan CHENOT d’Ottignies

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REVUE DE PRESSE_Semaine Femmes.pdf
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moteur 712 revue technique.pdf
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RALLYCROSS 2013 - Revue de presse.pdf
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IPA 2B.pdf
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Today less than 3% of the British public speaks RP and most. broadcasters use a neutralized version of their own regional accents. General American (GA) ...

Ipa Fisika.pdf
Besaran fisika yang terukur sesuai dengan data yang diperlihatkan tersebut. adalah.... Besaran fisika Nilai. pengukuran. A. Volume zat cair 79,6 cm3. B. Volume ...

UCUN2016-IPA-2A.pdf
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IPA 2005.pdf
B. stomata dan gabus. C. dapat membuat makan sendiri. D. dapat bereproduksi. 7. Gambar jantung yang menunjukkan. golongan ikan adalah ........ A. B. C. D. . 8. Enzim yang dihasilkan oleh kelenjar ludah. yang dapat mengubah zat tepung menjadi. zat gul

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2011 - International Journal of Technologies in Higher Education, 8(1-2) www.ijthe.org ... être.variés,.mais.cet.article.s'intéresse.uniquement. à. ceux. qui.

D Boullier Cables sous-marins revue RIS.pdf
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IPA 2002.pdf
Rony : ...... I have to stay at home. A. Forgive me, please. B. Excuse me, Reza. C. I'm afraid, I can't. D. I'm not afraid. 8. Mr. Kusno : Do you ever come to school. late? .... C. Will recover. D. Recovered. 19. Haris : Ouch. Benny : what's the matt

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Revue de presse-SemaineEF-2014.pdf
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habitèle revue urbanisme 2011.pdf
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REVUE LITTERAIRE MENSUELLE Hadith as Viewed ...
recommendation; (b) All Holy Prophet's individual practical methods, dispositions, and practices; and (c) Common customs and traditions in early Islamic society. Motzki maintains: “Since Goldziher, Islamic scholars and Western scientists have been