Accompagnement personnalisé 6e Module Histoire des Arts avec Mme Guedj
L’enfant dans la peinture
Année 2014-2015
I/ L’enfant dans la peinture religieuse
Nativité, 1305, Giotto di Bondone.
Moïse sauvé des eaux, vers 1650, Sébastien Bourdon.
Bien avant l’apparition des premiers portraits d’enfants, les peintres représentent l’enfant le plus célèbre de l’histoire de la peinture : Jésus. Il est représenté dans sa crèche, juste après sa naissance ou dans les bras de sa mère Marie. Léonard de Vinci et Francesco Trevisiani ont réalisé deux des tableaux les plus célèbres de l’enfant Jésus. Les passages les plus célèbres de l’ancien testament inspirent aussi beaucoup les peintres du Moyen Âge et de la Renaissance.
Le sommeil de l’enfant Jésus, vers 1709, Francesco Tevisiani, Musée du Louvre. La Vierge soulève délicatement un drap couvrant l'Enfant Jésus à qui saint Jean-‐ Baptiste baise la main. Ils sont accompagnés par trois anges musiciens. Ces bébés volants s’appellent des putti.
La vierge, Sainte-‐Anne et l’enfant Jésus, vers 1501, Léonard de Vinci, Musée du Louvre. Le tableau se compose d’un groupe de quatre personnes. Au centre, la vierge assise sur les genoux de Sainte-‐Anne, sa mère. A ses pieds, Jésus qui enlace un agneau semble échapper des mains de sa mère.
« J'aime ce tableau parce que les couleurs sont belles. Les personnages sont dans la nature et l’enfant Jésus a l’air heureux avec la vierge et Sainte Anne. Un sentiment de tendresse se dégage du tableau. » Djelé Diawara
II/ L’enfant dans la peinture royale ou portraits de l’aristocratie
Portrait de Louis XV enfant, vers 1717, Augustin Oudart Justinat, château de Versailles.
Don Manuel Osorio Manrique de Zúñiga, enfant, vers 1787, Francisco de Goya, Metropolitan Museum of Art.
Avec le début de la Renaissance, la représentation de l’enfant dans la peinture évolue. A partir du 15ème siècle, on voit apparaître des portraits d’enfants. On les emmène chez le peintre, on leur fait porter leurs plus beaux habits et ils posent. Ces enfants appartiennent à des familles riches, issues le plus souvent de l’aristocratie. Au sein des familles royales, les portraits servent à faire connaître les futurs héritiers et les membres de la famille au plus grand nombre. Peu à peu, les familles bourgeoises veulent, elles aussi, faire peindre leurs enfants. Ces portraits sont plus libres. Les enfants y sont souvent représentés avec leurs proches dans des scènes de la vie quotidienne. Les enfants des familles modestes ou pauvres ne sont presque jamais représentés seuls. Au Moyen-‐Âge et à la Renaissance, ils ne peuvent être l’objet d’une œuvre artistique qu’à condition d’être représentés en groupe.
Portrait de Louis XIV, roi de France, vers 1650, Château de Versailles.
« Je n'ai pas aimé ce tableau car le personnage représenté ne ressent aucune émotion en apparence (il ne sourit pas). Le blanc et le gris dominent une grande partie de la peinture. Je trouve que cela manque un peu de couleurs vives. William Loupec
Portrait d'Edward Prince de Galles (v. 1539), Hans Holbein le Jeune, National Gallery of Art (Washington). Giovanni de Medici enfant (1545), Bronzino, Galleria degli Uffizi (Florence). « Je n'apprécie pas vraiment les portraits d'Edward Prince de Galles et de Giovanni de Medici enfant car je trouve qu'ils sont peu réalistes. J'ai l impression de voir une image travaillée et peu naturelle avec des enfants aux visages tous ronds. Leurs têtes sont un peu grosses au niveau des joues et apparaissent quelque peu disproportionnées. » Imane Moucle « Edward porte des vêtements luxueux. Il a un chapeau avec une plume sur la tête ce que je trouve très joli. Il fait un petit geste de la main et porte de la dentelle autour des poignets. Tout paraît artificiel. » Jonathan Lutumba
Portrait de Victoria princesse royale, vers 1842, Franz Xavier Winterhalter.
Les Membres de la famille royale réunis autour du Dauphin né en 1781, École française, vers 1782-‐1783, Château de Versailles. « J'aime beaucoup le portrait des membres de la famille royale réunis autour du dauphin car les membres de la famille royale porte de très jolis habits. J’aime la façon dont tout le monde regarde l'enfant qui est au centre d'un petit canapé entouré de ses proches. » Imane Moucle
El nino azul, Francisco de Goya y Lucientes, vers 1791, Musée du Louvre.
Les Jeux d'enfants -‐ 15
Au premier plan, on peut voir un petit garçon debout tenant un chien en laisse. Il porte un costume bleu nuit avec une large ceinture rose à la taille. Le sol est marron. L’arrière plan est composé d’un fond uni vert foncé. Le jeune garçon est mis en valeur par un effet de lumière au centre de la peinture. « Cette œuvre ne m’a pas plu car les couleurs sont sombres et le petit enfant à l'air triste alors qu’il a un chien et qu'il le promène. » Cédric Bourenane
Jeux d’enfants, Pieter Brueghel l’Ancien, vers 1560, Kunshistorisches Museum, Vienne. Brueghel a représenté sur ce tableau plus 200 petits personnages en train de jouer et au moins 90 jeux différents. Les enfants courent et s’agitent dans tous les sens. Ils semblent tous identiques, comme interchangeables. A travers ce tableau, on se rend compte que l’enfant au Moyen Âge n’est pas encore considéré comme un individu à part entière. L’enfant fait partie d’un groupe, d’une masse d’individus du même âge.
III/ Les enfants dans la peinture du XIXème au XXIème siècle Avec les débuts de l’impressionnisme, la manière de représenter l’enfant dans la peinture évolue. L’enfant devient un individu à part entière capable de ressentir de véritables sentiments qu’il partage souvent avec son entourage. L’enfant s’amuse, rie, partage de véritables moments de complicité avec ceux qu’il aime. Au XXème siècle, des peintres très célèbres, comme Pablo Picasso, s’amusent à représenter des enfants déguisés ou encore avec des formes et des couleurs étranges. L’objectif n’est plus de représenter le réel mais de créer une émotion chez celui qui regarde le tableau. Les artistes contemporains s’inscrivent de plus en plus dans cette tendance.
Coquelicots, Claude Monet, 1873, Paris, Musée d’Orsay.
Gabrielle et Jean, Pierre-‐Auguste Renoir, vers 1895-‐1896, Musée de l’Orangerie. « J’ai aimé cette peinture car on y voit une femme et l'enfant dont elle s'occupe jouer ensemble. On voit qu'ils sont heureux car ils sourient tous les deux. J’ai aussi aimé les couleurs de cette peinture car ce sont des couleurs pastelles qui sont utilisées pour réaliser ce tableau. Cela contribue à créer une atmosphère chaleureuse et rassurante » William Loupec
Mère et enfant, Pablo Picasso, vers 1907. « J’apprécie ce tableau, car il est très coloré et on voit vraiment bien que c'est une mère avec son enfant. En plus, on a l’impression que les personnages nous regardent. » Rayane Meziani « Je n’ai pas aimé la peinture de Picasso, mère et enfant, car les couleurs utilisées sont sombres à l’exception de celle des visages. Ces derniers ne ressemblent pas à l’idée que je me fais d’une mère et de son enfant. Quand on regarde ce tableau, il se dégage une impression de tristesse. » Sirine Lamrani « Je n’aime pas cette peinture parce qu’elle n’est pas réaliste, les couleurs ne sont pas jolies parce qu’elle sont trop vives on dirait que les deux personnes n’en forme qu’une et la dame n’est pas belle parce qu’elle n’a pas de nez. » Matthis Calderon « Cette peinture ne me plait pas car elle n'est pas réaliste, leurs yeux ne sont pas symétriques. L'enfant a un regard profond et l'arrière plan est sombre c'est pour cela qu'elle ne me plait pas. » Cédric Bourenane
Paul en Arlequin, Pablo Picasso, 1924, Musée Picasso, Paris.
L’œuvre d’art proposée est une peinture sur toile réalisée par Pablo Picasso en 1924. Elle porte le nom de Paul en Arlequin. Elle est conservée au musée Picasso, à Paris. « Je ne ressens aucune émotion en voyant ce tableau j’ai l’impression que le fauteuil sur lequel est assis Paul a été effacé à plusieurs reprises. » Rayane Meziani « Ce tableau ne me plaît pas parce qu'il ne semble pas fini et je n’aime pas non plus la partie colorée de la peinture. »
Jonathan Lumumba
La ronde des enfants, Edward Henry Potthast, vers 1915, Musée d’Art américain, Giverny. « J’ai aimé la peinture de Edward henry Potthast, car le paysage est joli, les couleurs sont gaies et bien choisies. Elles se marient parfaitement entre elles. Les enfants ont l’air de s’amuser. » Sirine Lamrani
Tableaux de Keith Haring « Je n'aime pas le premier tableau car je n'aime pas les couleurs choisies par le peintre. Elles sont trop criardes. Dans le deuxième tableau, je n'aime pas les sortes de traits noirs sur le coté et autour du bébé. L'arrière plan est vide et je ne trouve pas cela joli. Je n’aime pas ces tableaux, ils ne sont pas réalistes et ressemblent à des dessins d’enfants ». Imane Ait Abdelmalek
Ce travail a été réalisé par les élèves suivants : -‐ Edimo Douma Richard -‐ Loupec William -‐ Meziani Rayane -‐ Bouras Amine -‐ Kissadi Youla Marc Aurèle -‐ L’homme Lucas -‐ Mikidadi Firdaws -‐ Moucle Imane -‐ Bourenane Cédric -‐ Camara Aïcha -‐ Daaboul Sinem-‐Nour -‐ Diawara Djelé -‐ Lamrani Sirine -‐ Nguema Noëlle -‐ Ait Abdelmalek Imane -‐ Calderon Mathis -‐ Lutumba Jonathan