LUCAS Édouard 1842-1891

François Édouard Anatole LUCAS naît le 4 avril 1842 à Amiens (Somme). Il meurt le 3 octobre 1891 à Paris (4e). Il meurt au 1 rue Boutard. Inhumé au cimetière de Montmartre.

  Il est fils d’Alexis Édouard LUCAS, tonnelier, et de Julie Émilie LEGRAND, son épouse. Le père est né le 8 novembre 1818 à Sains (canton d’Amiens) ; il est tonnelier, comme son père. Décédé le 30 novembre 1880 à Amiens. La mère est née le 7 septembre 1814 à Gézaincourt (canton de Doullens) ; son père est ménager (domestique). Elle meurt le 9 mars 1872 à Amiens. Ils se sont mariés le 4 décembre 1839 à Amiens. 10 frères et sœurs. Édouard est le deuxième des 11 enfants (6 garçons et 5 filles). Tous sont nés à Amiens. 1 – Marie Lucie Ernestine, née le 19 septembre 1840. Épouse Édouard Duquesne, 1834-1921, entrepreneur en transport. Une fille : Isabelle, 1872-1954 ; épouse Henri Maurel, 1865-1954, représentant de commerce. Décédée le 5 octobre 1889 à Amiens 2 – (François Édouard Anatole, 1842-1891). 3 – Louis Philippe Albert, né le 10 juin 1843. Décédé le 26 octobre 1847 à Amiens. 4 – Louis Alexandre Augustin, né le 26 août 1845. Directeur commercial des établissements Cosserat. Épouse Palmyre Léontine Cagnart, 1850-1911, en 1876 à Amiens. Cinq enfants, dont 3 morts avant d’avoir 3 mois. Décédé le 11 août 1915 à Amiens. 5 – Alphonse Édouard Stanislas, né le 3 novembre 1846. Décédé le 28 mai 1849 à Amiens. 6 – Ernestine Stéphanie, née le 24 octobre 1847. Commerçante (chaussures). Décédée en 1915. 7 – Alphonse Édouard Stanislas, né le 29 juin 1849. Épouse Claire Houiller, née en 1855, fille d’un receveur principal aux chemins de fer. Cinq enfants. 8 – Alfred, né le 1er janvier 1851. Comptable. Épouse Berthe Foudrinoy, née en 1853, fille d’un pépiniériste. Un fils. Décédé en 1911. 9 – Une fille morte née le 12 septembre 1853. 10 – Marie Aline Julienne, née le 28 août 1854. Décédée en 1878. 11 – Une fille morte née le 23 août 1857.

Il épouse Jeanne Madeleine Marthe BOYRON le 19 août 1873, à Moulins (Allier). Née le 6 décembre 1852 à Paris. Sa mère, Jeanne Françoise Léonie BOYRON, est morte le 29 janvier 1854 à Paris et son père, Étienne Théodore BOYRON, avocat, le 8 avril 1857 à Paris. Elle vit chez son tuteur, propriétaire à Moulins. Décédée le 8 septembre 1882, à son domicile 4 rue Du Bellay (4e arr.).

Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 mars 2017

Elle est de « l’une des plus anciennes et des plus aristocratiques familles du Bourbonnais », parente de M. de Bure, petit-neveu d’Aloyse Marguerite Madeleine de Bure, c’est-à-dire de la baronne Augustin Cauchy (mariage le 14 avril 1818 à Paris).

Deux enfants. Tous deux sans descendance. La mère meurt en 1882 et le père en 1891. La tutrice des enfants, J. Olive, belle-sœur de Lucas, écrit en mai 1891 au ministre de l’IP, pour solliciter un bureau de tabac. Sa lettre indique : « Jne Olive – Produits chimiques – couleurs sur papier peint – 136 boulevard Diderot – Paris. » L’entreprise Olive frères, couleurs, existe encore à cette adresse en 1899. Un des deux témoins qui déclarent le 4 octobre 18991 le décès d’Édouard Lucas à la mairie du 4e arr. est André Pierre Olive, 33 ans, fabricant de produits chimiques boulevard Diderot, cousin du défunt. La Société Olive frères, dirigée par André-Pierre et Raoul-Maurice Olive, sera mise en liquidation judiciaire par le Tribunal de commerce de Paris le 6 avril 1909 (Gazette des tribunaux, 8 avril 1909).

Adèle Marie Madeleine, née le 27 mai 1874 à Moulins. Morte au début de la seconde guerre mondiale. René Édouard Paul, né le 20 avril 1875 à Moulins. Mort de la tuberculose le 11 juillet 1894.

Élève du lycée d’Amiens, où il est boursier communal. En classe de rhétorique, section des sciences, en 1857-58. Premier prix de mathématiques, deuxième prix de physique et chimie, accessits en récitation classique et en allemand. En classe de logique, section des sciences, en 1858-59. Bachelier ès sciences.

Élève de spéciales au lycée de Douai en 1859-60 et 1860-61. Classe de David (EN 1830) puis de Painvin. Candidat à l’ENS avec une dispense d’âge en 1860, il n’est pas admissible. Il a 170,7 points ; le dernier admissible en a 183,5.

Entré à l’ENS en 1861 (37e admissible sur 43, 6e admis sur 18, 6e entrant). Darboux est premier admissible (340 points ; Lucas en a 190,5) et premier admis, en obtenant dans chaque épreuve (écrit et oral) la meilleure note. Lucas est reçu 46e à l’X. Comme Darboux (1er à l’ENS et à l’X), Violle (4e et 120e), Charles André (3e et 92e) et Rebière (14e et 87e), il choisit l’X. Dix des 43 admissibles, reçus à l’X, ne se présentent pas à l’oral de l’ENS. Trois autres passent avec succès l’oral de l’ENS mais choisissent l’X.

Licences ès sciences mathématiques et ès sciences physiques en 1863. Classé 7 e de sa promotion pour la licence de maths (Darboux est 1 er), il n’est pas reçu en juillet à la licence de physique (Darboux est 1er) ; en raison d’un long séjour à l’infirmerie, il est admis à passer en 3e année, sous réserve de succès en novembre à la licence de physique. Voir la notice consacrée à Émile Crétin, dont l’exclusion est définitive dès juillet.

Reçu à l’agrégation de mathématiques en 1864 (2e sur 9). Les 3 normaliens sortants reçus, Darboux (1er), Lucas (2e) et Poujade (6e), n’ayant pas 25 ans, ne sont pas nommés aussitôt agrégés des lycées. Ils reçoivent un « certificat d’aptitude à l’agrégation des lycées, dans l’ordre des sciences mathématiques ». Il sera nommé agrégé à dater du jour de ses 25 ans.

Pas de thèse « J'ai aussi et depuis longtemps terminé ma thèse et d'autres travaux mathématiques » (lettre à SainteClaire-Deville, 24 juillet 1871). « J’ai présenté cette année cinq mémoires à l’institut, deux thèses à la Sorbonne (qu’on a laissé traîner deux mois au Ministère) » (lettre au directeur de l’enseignement, 18 septembre 1876). La première thèse est une thèse de géométrie qui porte "sur l’application du système de coordonnées tricirculaires et tétrasphériques à l’étude des propriétés des figures anallagmatiques". La deuxième thèse est une thèse d’arithmétique : elle concerne "l’application des séries récurrentes à la recherche des nombres premiers". Enregistrées le 30 mai 1876, les deux thèses sont jugées dignes d'être soutenues devant la Faculté, dans un rapport du 24 décembre 1877 signé de Bouquet, Hermite et Ossian Bonnet. Lucas ne les soutiendra pas, sans doute en raison de sa nomination en lycée à Paris. (voir la thèse d’Anne-Marie Décaillot-Laulagnet, p.61-63).

Carrière. Élève à l’ENS. Astronome adjoint à l’Observatoire de Paris.

25-10-1861 15-09-1864 (arrêté du 01-10)

À partir de 1867, il subit les tracasseries (on parlerait aujourd’hui de harcèlement moral) de Le Verrier, directeur de l’Observatoire. Celui que Sainte-Claire Deville qualifie d’« ogre de l’observatoire » réduit puis suspend son salaire et l’empêche d’avoir accès aux instruments. Réintégré par le ministre Duruy le 15 juillet 1869, exclu le 20 par Le Verrier avant d’avoir pu reprendre son service, il continue de percevoir son traitement jusqu’à ce que Le Verrier le supprime, le 1er octobre.

Nommé professeur de math élém au lycée de Tours.

08-09-1869

Le salaire est inférieur à celui qu’il recevait à l’Observatoire. Il refuse le poste, et ne touche plus qu’une mince allocation d’agrégé. Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 mars 2017

Il participe aux sièges d’Orléans, de Blois et du Mans comme lieutenant auxiliaire puis capitaine dans l’artillerie, et est décoré.

Professeur de math spé au lycée de Moulins.

10-04-1872 (succède à Hamard)

Effectif : 5 en 71-72, 7 (plus 4 maîtres répétiteurs), 14 (plus 7), 8 (plus 7). De 1872 à 1874 : 5 admis à l’X, 2 à l’ENS (1873 : Chervet 10e à l’ENS et 44e à l’X, entre 6e à l’ENS ; 1874 : Bibart 6e à l’ENS, entre 37e à l’X), 1 à Centrale. 1875 : 1 admis à l’X. 1876 : au moins un admis à l’X (un maître répétiteur) Il envoie le 30 juillet et le 18 septembre 1876 deux longues lettres au directeur de l’ENS, Pierre Bersot. Il y dénonce l’immoralité des maîtres d’études du lycée (ils font lire Musset aux élèves, ils les tutoient et vont au café-concert avec eux, ils s’enivrent, ils n’assistent qu’irrégulièrement à ses cours, etc.), la paresse du proviseur et du censeur (« une administration incapable et hostile »), les turpitudes de certains notables locaux pour qui il est un « communard ».

Professeur de math élém au lycée Charlemagne.

19-09-1876

1ère division de math élém, préparatoire au bac.

Professeur divisionnaire de math spé au lycée Charlemagne.

18-10-1878 (supplée Lafon)

Lafon est nommé à Fontanes. Le proviseur de Charlemagne proteste (12 octobre) : Pruvost, qui a succédé en 1873 à Hauser, a été remplacé en 1875 par Piéron, à qui Lafon a succédé en 1877. Le départ de Lafon « jette un grand trouble dans les institutions et dans les familles. Les élèves déclarent qu’ils vont quitter le lycée, qu’ils vont retrouver M. Lafon, qu’on leur enlève leurs professeurs lorsque leur mérite a été reconnu. » Quant à Lucas, « son enseignement en mathématiques élémentaires, extrêmement scientifique, dépassait l’intelligence moyenne des élèves et […] il est à craindre qu’il n’en soit de même en mathématiques spéciales ». 22 élèves (en 77-78, Lafon en avait 39). Prix d’excellence : Léon Janet (3e à l’X). Concours général : Janet 2e accessit, Fleureau 8e accessit.

Délégué dans les fonctions de prof de math spé au lycée Saint-Louis 06-10-1879 (emploi nouveau) Division des vétérans, section B, créée en 1879 (Piéron a la section A, et Courcelles la division des nouveaux). Il a 29 élèves. Concours général : Grimal 4e accessit (26e à l’X). Le proviseur constate qu’« il ne sort pas des limites du cadre officiel de l’enseignement ».

Professeur de math spé au même lycée.

21-10-1880

Une 4e spé est créée en 1880. Lucas a la division B. Jusqu’en 1891, les divisions A, C, D sont confiées à Piéron, Courcelles et É. Crétin. Congé d’inactivité en 1882-83 et jusqu’en décembre 1884, pour préparer l’édition des œuvres de Fermat. Sa demande de congé est datée du 1er octobre 1882, trois semaines après la mort de son épouse. Il est suppléé par Lacour (ENS 1874). Effectif : 41 en 80-81, 42 en 81-82, 49 en 83-84, puis 51, 42, 48, 39, 32, 37 en 89-90. ENS jusqu’en 1884 : Girod 5e en 1881 (entré 2e.), Rousseau 20e en 1884 (entre 71e à l’X). 1885 : 8 admis à l’X (Gas 32e) 1887 : 7 admis à l’X (40 présentés, 18 admissibles ; Lacroute 42e), 2 à l’ENS (12 présentés, 4 admissibles ; Lacroute 11e, entre à l’X ; Paoli 15e, 14e entrant ;). 1888 : 5 admis à l’X. 1889 : 2 admis à l’X (47e et 65e). e 1890 : 5admis à l’X (Charbonniaud 21 , Welsch 34e). Dans les 8 premiers à l’ENS : Girod 5e en 1881 (entré 2e). Dans les 6 premiers à l’X : aucun. Concours général : Noël 2e accessit en 1881, Merlhiot 2e prix en 1882 (entre 75e à l’X). Les rapports (proviseur, IG) sont longtemps élogieux, sans réserve. En 1885, il prononce le discours de distribution des prix, qu’il consacre à l’histoire et aux méthodes d’enseignement du calcul. En 1886, il est question de sa nomination en janvier 1887 au Collège de France, sur une chaire d’arithmétique supérieures dont son ami Laisant (X 1859) avait fait voter la création par la Chambre des députés. ; le vice-recteur propose de le remplacer alors à Saint-Louis par Gohierre de Longchamps, qui lui a succédé à Charlemagne. Le Sénat ayant supprimé le crédit voté, la chaire n’est pas créée et Lucas reste à Saint-Louis. En février 1889, l’IG Vacquant, après avoir déploré que la classe de Lucas soit « moins nombreuse que chacune des trois autres », écrit : « À tort ou à raison, les élèves se sont sentis un peu négligé par M. Lucas au moment où il a paru devoir quitter Saint-Louis pour le Collège de France, et les préventions qui se sont produites alors n’ont pas encore disparu. » Les résultats de 1888 sont « un peu en dessous des autres divisions. » IG Pruvost, mars 1890 : « […] J’ai inspecté plusieurs fois la classe de M. Lucas et toujours son enseignement m’a laissé une impression satisfaisante. Je ne m’explique donc pas l’insuffisance des résultats que je suis obligé de signaler. [M. Lucas] prétend que l’administration du lycée ne lui envoie que des élèves Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 mars 2017

médiocres ; d’un autre côté on m’affirme que la répartition des élèves entre les quatre divisions de [math spé] du lycée Saint-Louis se fait par la voie du tirage au sort. Ce qui est certain, c’est que M. Lucas n’a plus la confiance des familles. ; les élèves n’aiment pas être envoyés dans sa classe. Malgré toutes mes tentatives, je ne suis pas parvenu à m’expliquer cette défaveur. M. Lucas est certainement un professeur très instruit et très fort ; ces qualités peuvent faire craindre que son enseignement ne soit pas à la portée des élèves ; cependant toutes les leçons que j’ai entendues étaient non seulement bien composées et bien présentées mais faciles à saisir. M. Lucas m’a paru découragé. […] »

Professeur de math spé au lycée Charlemagne.

22-08-1890 (succède à Gohierre de L.)

Cet échange de poste entre Lucas et Gohierre de Longchamps fait suite à une demande pressante du proviseur de Saint-Louis, qui jusque-là avait soutenu Lucas auprès des élèves et des familles, causée par la décision de plusieurs de ses élèves de ne pas refaire une année avec lui, et la menace de plusieurs (au moins 5) élèves de math élém de quitter le lycée s’ils étaient nommés dans sa classe. Ces élèves jugent les méthodes de Lucas non adaptées à la préparation au concours. Selon l’IG Vacquant, qui déplore cette décision due à « des difficultés qu’une administration habile et bienveillante eut pu je crois écarter sans beaucoup de peine », les élèves de Charlemagne sont très satisfaits de leur nouveau professeur, « mathématicien de valeur et professeur de maths spéciales très distingué » (février 1891).

Il meurt des suites d’un érysipèle en octobre 1891.

 La Science illustrée, 1891 Julien Benda, 1867-1956. Selon Wikipédia, le futur philosophe et polémiste Julien Benda, après des études littéraires à Charlemagne, fait deux ans de mathématiques spéciales, échoue à l’X et entre à Centrale, qu’il quitte en fin de deuxième année pour étudier l’histoire à la Sorbonne. Puis il est question de la mort de son père en 1890. Benda est élève de Lucas en spéciales à Saint-Louis en 1887-88, et obtient un 1er accessit de composition française. Il n’apparaît au palmarès ni les années précédentes, ni l’année suivante.

Paris‐Soir, 8 avril 1924  Livres. Recherches sur l'analyse indéterminée et l'arithmétique de Diophante, Moulins, 1873, 92 p. Recherches sur plusieurs ouvrages de Léonard de Pise et sur diverses questions d'arithmétique supérieure, Rome, 1877, 122 p. Sur la théorie des fonctions numériques simplement périodiques, Bruxelles, 1878, 58 p. Récréations mathématiques, édité par Gauthier-Villars. Vol.1, 1882. Vol. 2, 1883. Vol.3, 1893. Vol.4, 1894. Rééd. en fac simile, Blanchard, 1979. Théorie des nombres, Gauthier-Villars, 1891, 520 p. Rééd. en fac-simile : Blanchard, Gabay. L’arithmétique amusante, Gauthier-Villars, 1895, 266 p.

Mémoires et articles. Lucas publie un nombre important d’articles : Nouvelles Annales de mathématiques (56 contributions), Comptes-rendus de l’Académie (13 notes, mémoires et lettres, d’août 1875 à avril 1883), Bulletin de la Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 mars 2017

Société d’émulation de l’Allier, congrès de l’AFAS (Association française pour l’avancement des sciences), American Journal of Mathematics (de Sylvester), Annali di Matematica pura e applicata, Nouvelle correspondance mathématique de Catalan (11 contributions de 1876 à 1879), Bulletin de la SMF (10 fois, de 1877 à 1883), Mathesis, Messenger of Mathematics (18 contributions de 1870 à 1881), Revue scientifique (10 contributions), Journal de mathématiques spéciales (1882 à 1889), etc. Premier texte publié : Application de l’arithmétique à la construction de l’armure des satins réguliers, Paris, 1867, 16 p. Les Tablettes du chercheur, « Journal des jeux d’esprits et de combinaisons, paraissant le 1er et le 15 », publie son premier numéro le 1er novembre 1890. Ce bimensuel publie des « Amusements scientifiques sur l’arithmétique » signés Édouard Lucas dans les numéros 5, 17, 18, 19 et 21 (1er mars, 1er et 15 septembre, 1er octobre, 1er novembre) de 1890. Lucas meurt le 3 octobre. Dans le numéro 20, on trouve une nécrologie. Avant et après ces dates, il est très souvent question de Lucas dans les Tablettes. Les cinq articles sont reproduits en 1894 en annexe du volume 4 des Récréations mathématiques, p.224239, avec quelques lignes de présentation se terminant par : « ce sont probablement les derniers articles qu’il a rédigés. ». Les Tablettes disparaissent après le n°12 de la 7e année, daté du 15 juin 1896. La collection presque complète est accessible sur Gallica.

Sources. Dossiers F/17/22970 aux Archives nationales. Généalogie mis en ligne par Francis Lucas, sur Geneanet. Note sur les travaux scientifiques de M. Édouard Lucas, Paris, 1880, 62 p. E. Lamarque, « M. Édouard Lucas », La Science illustrée, 1891, p.384. Nécrologie signée Myself, dans Les Tablettes du chercheur, 2e année, n°20, 15 octobre 1891, p.6-7. Nécrologie normalienne par son camarade de promotion Eugène Combette (ENS 1861), 1892. Louis Figuier, « Édouard Lucas », L’année scientifique et industrielle, 35e année (1891), Hachette, 1892, p.366-368. « Édouard Lucas était un mathématicien jovial. » A. Béligne, « Lucas (François-Anatole-Édouard) », Revue encyclopédique, année 1892, Larousse, p.5960. Thèse de Anne-Marie Décaillot-Laulagnet, Paris V, 1999. Édouard Lucas (1842-1891) : le parcours original d’un scientifique français dans la deuxième moitié du XIXe siècle. En ligne. Anne-Marie Décaillot, « L’arithméticien Édouard Lucas (1842-1891) : théorie et instrumentation », Revue d’histoire des mathématiques, 1998, p.191-236. En ligne sur le site de la SMF. N°12 du 15 juin 1896.

Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 mars 2017

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2 – (François Édouard Anatole, 1842-1891). 3 – Louis Philippe Albert, né le 10 juin 1843. Décédé le 26 octobre 1847 à Amiens. 4 – Louis Alexandre Augustin, ...

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