HENNEQUIN Alphonse 1885-1975

Aimé Paul Alphonse HENNEQUIN Naît le 31 octobre 1885 à Percy (Manche). Il meurt le 26 juin 1975 à Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine). Fils d’Auguste François HENNEQUIN et d’Euphrasie Maria CONTY, son épouse. Le père est né le 17 novembre 1860 à Percy, où son père est cabaretier. Ancien sergent-major au 113e de ligne, il est clerc de notaire en 1884 comme en 1887, huissier en 1891 et 1895. Il meurt le 28 juin 1900. La mère est née le 26 septembre 1861 à Hadol (Vosges), où son père est marchand de tissus. Elle est propriétaire lorsqu’elle se marie. Veuve, elle obtient un débit de tabac à Avranches. Elle meurt le 10 octobre 1921. Ils se sont mariés le 28 août 1884 à Uzemain (Vosges).

Aîné de 5 enfants (2 fils et 3 filles). 2. Marie Berthe Angèle, née le 27 avril 1887 à Percy. Institutrice. Épouse Paul Hubert Robbe le 22 avril 1911 à Paris (14e). Décédée le 22 décembre 1981 à La Verrière (Yvelines). Paul Hubert Robbe est né le 13 août 1884 aux Hôpitaux-Neufs, à 15 km au sud de Pontarlier. Architecte. Adhère à la SFIO en 1923. Maire de Pontarlier de 1929 à 1935. Responsable pour la région de Pontarlier des Volontaires de la liberté, organisation de la Résistance. Arrêté le 16 avril 1944, il est déporté le 4 juin 1944 au camp de Neuengamme, où il meurt le 5 décembre. Réélu maire de Pontarlier aux élections de 1945, alors que sa mort n’est pas encore connue. Grands-parents de Paul Robbe (ENS sciences 1969) et Pierre Robbe (X 1970). 3. Henri Marcel, né le 1er mars 1891 à Percy. Mort pour la France (« tué à l’ennemi ») le 4 septembre 1916 à Méharicourt (Somme) ; il est alors capitaine au 2e régiment d’infanterie. 4. Andrée Louise, née le 25 janvier 1893 à Percy. Professeur de sciences. Épouse Émile Joseph Fleury le 28 décembre 1920 à Sées. Décédée le 6 octobre 1981 à Montbéliard. Émile Joseph Fleury, né le 9 mars 1889. Professeur d’anglais. Décédé le 2 septembre 1969. Leur fille Françoise épouse Roger Thibault, ENS 1949, professeur de mécanique à l’université de Toulouse III. 5. Hélène Marie Augustine, née le 7 décembre 1895 à Percy. Professeur de mathématiques et physique. Épouse René Théodore Émile Hudeley le 16 juillet 1923 à Strasbourg. Décédée le 2 octobre 1937 à Niort. René Hudeley naît le 10 novembre 1896 aux Verrières-de-Joux (Doubs). Agrégé de physique (1923). Professeur à Laon (1923), Tananarive (1924), Coutances (1929), Niort (1930), Louis-leGrand (1938, jusqu’en 1944). Adhère à la SFIO en 1931. Président départemental (Deux-Sèvres) de la Ligue des droits de l’homme (1935). Membre de Libération-Nord. Chargé de fonctions préfectorales (mars 1944), puis préfet des Deux-Sèvres (septembre 1944),et de l’Aisne (mai 1947) et, en septembre 1950, directeur de l’administration générale au ministère de l’Education nationale jusqu’au 1er décembre 1959. Décédé le 15 avril 1985 à Paris (12e).

Mariage avec Marie-Louise Gabrielle FAVIER le 1er septembre 1913 à Ribes (Ardèche). L’épouse est née le 23 février 1889 à Ribes. Fille de Louis François Xavier FAVIER et de Marie Eugénie BROC, son épouse. Décédée le 6 février 1978 à Sceaux. Le père est né le 24 juillet 1861 à Lussas (Ardèche), où son père est cultivateur. Instituteur de 1881 à 1918 ; il exerce à Ribes de janvier 1883 à septembre 1918. Maire de Lussas de mai 1929 à septembre 1944. Chevalier de la légion d’honneur (septembre 1939 ; introduit par Alphonse Hennequin). Décédé le 5 octobre 1954. La mère est née le 23 janvier 1864 à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). Décédée le 16 mai 1944 à Lussas. Ils se sont mariés le 21 février 1884 à Bourg St Andéol Elle a un frère et une sœur. Georges Marius, né le 23 mars 1885 à Ribes. Bachelier de philosophie en 1904, effectue une année de rhétorique supérieure au lycée Ampère de Lyon à l’issue de laquelle il est boursier de licence (1905), de DES (1907) et d’agrégation (1908) en philosophie près la faculté des lettres de Lyon. Épouse Alice Corbeau le 27 mars 1913, à Paris (13e) ; née en 1884, décédée le 24 avril 1965 au Mesnil-Saint-Denis. En 1911, il entre comme rédacteur à la Préfecture de la Seine puis est nommé Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 novembre 2015

en 1938 receveur municipal de la ville de Paris, charge qu’il assurera jusqu’en 1945. Décédé le 28 mai 1947 à Paris. Marguerite Augustine, née le 15 mars 1887 à Ribes. Épouse Charles Jules Adolphe Espiard le 5 septembre 1908 à Lussas (Ardèche). Décédée le 7 avril 1964 à Menton. Adolphe Espiard, 1886-1979. ENS lettres 1906 (reçu en 1905). Agrégé de philosophie (1911). Professeur aux lycées de Cherbourg (1910) et Aix-en-Provence (1919). IA en 1922 (Gap, puis Auxerre en 1925). Chef adjoint du cabinet d’Herriot, ministre de l’IP (1926-1928). IA à l’Office des pupilles de la nation (1926, renouvelé pour 5 ans en 1931). Directeur de la liquidation des pensions au ministère des pensions (1935). Mis à la retraite d’office en octobre 1942. Croix de guerre, chevalier de la légion d’honneur à titre militaire (1928), puis officier (1934). Après 1945, sans adhérer à un parti, il participe activement au Secours populaire français et à l’Association France-URSS. Son appartement est plastiqué par l’OAS le 29 mars 1962. Leur fils unique François, né en 1919, marié le 10 juillet 1944, engagé dans l’armée Leclerc, blessé d’un éclat d’obus dans les Vosges, meurt le 15 septembre 1944 à l’hôpital américain de Germay (HauteMarne). Sources : nécrologie normalienne d’Alphonse Espiard, par Paul-Louis Hennequin (1980) – dossier de carrière F/17/26350 aux Archives nationales.

Un fils.

Paul-Louis André François, né le 31 mai 1930 à Paris (16e). Lycée Lakanal, puis Saint-Louis (math spé de Bastien, ENS 1920, qui a succédé en 1948 à A. Hennequin, retraité). ENS 1949. Épouse Françoise Guyon le 18 juin 1953 à Sceaux. Docteur ès sciences (Paris, 1962). Maître de conférences puis professeur de mathématiques à l’université de Clermont-Ferrand. Fondateur et animateur de l’Ecole d’été de calcul des probabilités de St-Flour, de 1971 à 1996 Président de l’APMEP en 1976-77, de l’Assemblée des directeurs d’IREM en 1980. Chef de la Mission Académique à la Formation des Personnels de l’Éducation Nationale de 1982 à 1986. Directeur de l’IUFM de1991 à1994. Françoise Guyon, née le 24 janvier 1931 à Colmar. Fille de Georges Guyon, 1893-1949, et Olga Freid, son épouse, décédée en 1980 à l’âge de 85 ans. Élève du lycée de jeunes filles de ClermontFerrand puis, en sup et spé, du lycée de garçons (math spé de Sanselme, ENS 1908). Sèvres 1949. Agrégée de mathématiques (1952). Docteur ès sciences (Paris, 1956). Maître de conférences (1956) puis professeur à l’université de Clermont-Ferrand, où elle fait toute sa carrière. Décédée le 18 juin 1989. Nécrologie sévrienne, 1990, par Ginette Berthet (Sèvres 1948). Deux fils, Bernard (X 1975) et Pascal (X 1982).

Élève du collège d’Avranches à partir de la sixième.

Entré en 6e en 1897. En 3e en 1900-01, il obtient le prix d’excellence et 10 fois le premier prix ou l’unique prix, plus le 2e prix de gymnastique. Entré en seconde à la rentrée suivante, il passe en rhétorique en avril 1902 ; l’assemblée des professeurs lui décerne un prix d’ensemble ; admis en 1902 à la première partie du baccalauréat de l’enseignement classique (mention Bien). En math élém en 1902-03, il obtient les prix d’excellence, d’allemand, d’histoire, de maths, de physique et chimie, de sciences naturelles, de dessin d’imitation, de dessin géométrique, et le 1er prix de gymnastique et le 1er accessit de musique vocale. Mention honorable de gymnastique décernée par le ministre de la Guerre. Boursier. Admis à la 2e partie du baccalauréat de l’enseignement classique, lettres-mathématiques (mention Assez Bien) en 1903.

Élève de spéciales en 1903-04 et 1904-05 au lycée de Caen. Classe de Villat (ENS 1899) en maths et Touren (ENS 1893) en physique. Pensionnaire. Prix de tableau d’honneur en 1904 (palmarès non trouvé). Admissible à l’ENS en 1904 ; classé 60e au concours (le dernier entrant est le 29e).

Admis à l’ENS en 1905 (14e au concours, 7e entrant).

Admis 158e à l’X (un homonyme, Albert Hennequin, de Douai, 48e à l’X et 21e à l’ENS, entre à l’X).

Agrégé de mathématiques en 1908 (4e sur 13, 3e admissible sur 20). Boursier d’études supérieures (séjour à Goettingen) du 1er octobre 1908 au 30 septembre 1909. Arrêté du 25 septembre 1908.

Carrière. Élève à l’ENS 1905 Boursier en Allemagne. 1908 Chargé, à titre provisoire et en qualité de suppléant, des fonctions de professeur de math spé au lycée de Caen. 21-09-1909 (supplée Villat) Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 novembre 2015

Il avait d’abord été nommé, à titre provisoire et en qualité de suppléant, professeur de maths au lycée de Chaumont (05-08-1909), puis, à titre provisoire, prof de maths (Cyr) au lycée de Poitiers (03-09-1909). Maintenu dans les mêmes fonctions par arrêté du 11-07-1910.

À titre provisoire, professeur de math spé au lycée de Caen.

04-05-1911 (remplace Villat)

L’arrêté de nomination daté du 4 mai indique qu’il est suppléant à dater du 1er mai. Selon le rapport de l’IG Blutel de mai 1912, il est titulaire. Effectif : 9 (1 X, 1 ENS) en 09-10, 13 (1 X, 1 Centrale, 2 bourses de licence), 14, 15, 12 en 13-14. Les résultats de 1912 et 1913 sont jugés « très honorables » par l’IG Blutel. Guerre. Exempté jusqu’en 1917, puis service auxiliaire. Maintenu en sursis au lycée de Caen, sans services militaires effectifs. Collabore pendant 2 ans, bénévolement, à la section de maths de la Direction des inventions, études et expériences techniques. Effectif pendant la guerre : 8, 13, 22, 26. Le proviseur signale de « brillants résultats ». Effectif de 1918-19 à 1923-24 : 19, 35, 32, 21, 14, 16. Admis à l’ENS (liste sans doute incomplète). 1910. Danjon 9e (dont le nécrologue normalien mentionne seulement qu’il a été l’élève de Villat ; il l’a été en 08-09). 1912. Aucun admis. e e e e 1913. Barrabé 12 (entré 5 ; MPLF 1915), Jardillier 43 (entré 18 ); successeur de Hennequin à Caen). e 1916. Félix 2 (MPLF en 1918 ; frère de Lucienne). e e er e 1918. Duthilleul 5 (entré 3 ). 1919 : Tainturier 1 (entre à l’X où il est 2 ). e e e e 1922: Simon 11 (entre 127 à l’X), Gaymard 23 (entre 107 à l’X ; meurt en 1927). e e e e 1923: Champion 15 , (entré 9 ), Chevalier 38 (entre 83 à l’X).

Nommé professeur de maths (Centrale) au lycée Louis-le-Grand le 10 septembre 1919 ; maintenu sur sa demande au lycée de Caen le 2 octobre. Il justifie son refus (27 septembre) par l’absence d’une « espérance sérieuse que dans un délai déterminé de 3 ou 6 mois j’aurais un logement » à un prix acceptable. Selon Duthilleul, il souhaitait rester à Caen. IG Marijon, mars 1923 : « Je le mets au niveau des meilleurs professeurs de spéciales du cadre parisien. » Chargé en outre, à partir de 1911, de conférences de mathématiques à la faculté des sciences. Sa future épouse est une des ses étudiantes.

Professeur de math spé au lycée Lakanal (Sceaux).

18-07-1924 (succède à Ouivet)

Effectif : 24, 20.

Professeur de math spé au lycée Buffon.

12-11-1926 (succède à Tresse)

Effectif : 29, 24, 30, 38, 37, 38, 41, 25, 22, 22, 24. X. 1927 : 7 admis (8 dans d’autres écoles). 1930 : 11 X. ENS. (il manque sans doute quelques admis ayant opté pour l’X).

1927. Millé 23e (choisit l’X, où il est 176e ; lieutenant de vaisseau, MPLF en 1943).). 1928. Pochard 17e (entré 11e). er e 1929. Doumenc 1 (choisit l’X, où il est 25 ). e e 1930. Benneton 22 (entré 13 ). e e e e 1931. Lelong 5 (entré 4 ), Morel 31 (entré 20 ). 1932 et 1933. Aucun entrant. e e e 1934 : Revuz 13 (12 entrant ; classé 2 à l’X). e e e e e e 1935 : Walden 4 (entré 3 ; classé 4 à l’X), Balibar 21 (entré 13 ; 44 à l’X). e e 1936 : Baron 16 (choisit l’X, où il est 50 ). e e e e 1937 : Altar 13 (entré 7 ; mort en déportation en 1944), J. Mayer 28 (entré 16 ).

Professeur de math spé au lycée Saint-Louis.

21-07-1937 (succède à Lichnerowicz)

C’est la classe de spéciales B. Il y a 5 classes de spéciales à Saint-Louis. Chenevier, nommé IG en 1936, avait été remplacé pendant un an par Lichnerowicz. L’arrêté de nomination d’Hennequin indique : « emploi vacant. » Effectif : 45 en 37-38, 51 en 38-39 (Dizier 3e à l’X). En 1939-40, les classes de Paris sont repliées en province. Il a en charge une spé de 46 élèves créée en octobre 39 à Nîmes et supprimée à la fin de l’année scolaire. Il retrouve à la rentrée de 1940 la spéciales B de Saint-Louis : 42 élèves en 1940-41, puis 57, 59, 60, 65, 67, 72, 69 en 1947-48. ENS.

1938. Bigio 14e (entré 7e ; mort en captivité en 1945), Juin 23e (entré 12e ; mort en déportation en 1945), e e Jeangirard 41 (entré 18 ). e 1939. P. Germain 13 (entré 8e ; futur Acad. sciences). e e 1940. Guillopé 19 (entré 16 ). e 1941. Mabile 5 (entre à l’X où il est 8e), Flory 8e (entré 5e), Pallu de la Barrière 24e (entré 13e). e er 1942. Besset 5 (entre à l’X où il est 1 ; meurt en 1947). 1943. Clouard 1er, Persuy 2e, Lesage 9e, Caumartin 29e (entrent à l’X : 24e, 6e, 23e, 63e). 1944. Pas d’admis. e e 1945. Jaffard 19 (entré 16 ).

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1946. R. Lévy 2e (entre à l’X), Ferrieu 18e (entré 15e). e e e 1947. Deval, Lurçat, Rigal (entrés 9 , 11 , 15 ). 1948. Levitt, Capron, Bernard, Plurien, Klein (classés entre la 13e et la 26e place ; Bernard et Klein entrent e e 11 et 19 à l’ENS, les autres choisissent l’X).

Il est en outre chargé du cours d’analyse numérique à la faculté des sciences de Paris de 1938 à 1955.

Retraite à compter du 31 décembre 1947 (arrêté du 12 décembre). Effective à la fin de l’année scolaire 1947-48, comme il l’avait demandé le 24 juin 1947. Son successeur, R. Bastien (ENS 1920), est nommé par un arrêté du 13 août 1948.

Membre de l’APMESP dès sa création en 1910. Le premier Bulletin de l’Association des professeurs de mathématiques de l’enseignement secondaire public est daté de décembre 1910. Il donne la liste des premiers adhérents (près de 400), parmi lesquels figure Hennequin. Il en est le correspondant à Caen de 1921 à 1924. Élu pour 4 ans membre du Comité en 1926, 1931, 1936. Secrétaire (il y en a 2) de 1926 à 1930. L’APMESP, qui n’a pas eu d’activité pendant l’occupation, devient l’APMEP en décembre 1945. Réélu au Comité en décembre 1945, il en est un des 3 vice-présidents jusqu’à sa retraite. Il quitte alors le Comité et le Bureau. Nommé président d’honneur en 1948.

Membre de la SMF de 1935 à 1972 ou 1973. Membre de l’UPS à partir de 1936-37. L’Union des professeurs de spéciales est créée en 1927 par des professeurs (mathématiques et sciences physiques) de province. Les professeurs parisiens sont longtemps hostiles, souvent par attachement au regroupement par discipline (APMESP et Union des physiciens). En 35-36, près de 90% des provinciaux et 45% des parisiens sont membres de l’UPS. À Buffon (une spé et une spé prépa), un seul des 4 professeurs concernés est adhérent à l’UPS en 35-36 ; ils le sont tous en 36-37.

Rédacteur en chef de la Revue de mathématiques spéciales de 1926 à 1973. La RMS est créée en octobre 1890 par l’éditeur Henry Vuibert (rédacteur-gérant) et Boleslas Niewenglowski (ENS 1865, prof de spéciales à Louis-le-Grand, futur IG) qui en est le principal rédacteur, avec la collaboration de cinq professeurs, dont Papelier (prof. de spéciales à Orléans). Niewenglowski la quitte en 1894, et est remplacé par Eugène Humbert (ENS 1878, prof de spéciales à Louis-le-Grand) et Papelier. Hennequin remplace Humbert en 1926, et dirige la RMS avec Papelier, qui se retire en 1930. Hennequin dirige seul (avec des collaborateurs, tels ses anciens élèves Jardillier et Flory) la RMS de 1930 à 1973. La publication est interrompue en mars 1942 et reprend en 1944. La BNF possède une collection complète. L’accès aux années 1921 à 1955 est très limité : « papier brûlé et cassant. »

Légion d’honneur : chevalier en 1937, officier en 1948. Promu commandeur de l’Ordre des Palmes académiques en1960. Prix Gaston Julia (École polytechnique) en 1963. Il est le premier bénéficiaire de ce prix, attribué à un professeur du secondare. Publications. Manuels. Petit mémento de mathématiques élémentaires, 1911. Plusieurs autres Mémento à la BNF, publiés entre 1930 et 1934. A. Hennequin et P. Lafay, Solutions des problèmes posés aux concours d’admission aux grandes écoles, Vuibert, 1942, 192 p. e G. Bouligand et A. Hennequin, Mathématiques appliquées, 2 partie du programme de la class de math sup, Vuibert, 1945, 2 vol. de 392 et 336 p. Calcul vectoriel, Géométrie Analytique et Mécanique Les cours de la Sorbonne, 1959. Travaux pratiques de calcul numérique Vuibert, 1964. Tables de calcul numérique, Vuibert, 1964-1976.

Annales scientifiques de l’ENS. A. Hennequin et J, Marty, traduction de la conférence « Espace et temps » de H. Minkowski du 21 septembre 1908 à Cologne, 1909, p.491-517.

Revue de mathématiques spéciales. Multiples contributions signées A.H. Ne sont mentionnées ici que celles qu’il signe de son nom. Seules ont pu être consultées les années antérieures à 1942. « Sur les biquadratiques unicursales », juin 1927. « Sur les quartiques gauches », juillet 1934. « Sur les relations algébriques définissant une correspondance (1,1) ou une correspondance (2,2) », août 1934. « Exposé cinématiques des méthodes et tracés de M. Louis Gérard », septembre 1934.

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« Distance d’un point à une droite intersection de deux plans donnés par leurs équations », février 1937. « Sur une question d’examen oral » (ED non intégrable), septembre.1937. « Sur quelques équations fonctionnelles classiques à variable complexe », septembre 1938.

L’enseignement scientifique. Recension incomplète.

« Les mathématiques au concours général », n°13, décembre 1928, p.66-69. « Il n’est pas douteux que le concours général a redonné à la géométrie la place primordiale dans l’enseignement des mathématiques élémentaires ».

Réponse à une « Enquête sur le calcul vectoriel », n°19, juin 1929, p.276-277. Bulletin de la Société des Amis de l’ENS. A. Châtelet et A. Hennequin, « La promotion 1905 – sciences », n°76, juin 1956, p.19-20, et n°77, novembre 1956, p.12-14.

Nécrologies normaliennes de Paul Delcourt (1971) et Edgar Derôme (1951). Paul Delcourt, 1884-1966. ENS 1904. Professeur de math spé de 1909 à 1906 (à Henri IV de 1923 à 1944). Nécrologie signée J. Desforge (ENS 1911) et A. Hennequin. Edgard Derôme, 1885-1949. ENS 1905. Docteur en médecine. Professeur de physique au lycée Janson-de-Sailly.

Sources Dossier de carrière, F/17/25266, aux Archives nationales. Nécrologie normalienne, par Paul Duthilleul, 1976 Paul Duthilleul, 1900-1976. Élève d’Hennequin à Caen de 1916 à 1918. ENS 1918. Professeur de math spé au lycée Corneille (Rouen) de 1924 à 1962. Secrétaire général du SNALC (1961), après en avoir longtemps été vice-président. Sa nécrologie normalienne est écrite par Paul-Louis Hennequin

Dossier Légion d’honneur. Non communicable. Je remercie Paul-Louis Hennequin, qui a bien voulu lire ce texte, lui apporter des précisions, répondre aux questions que je lui ai posées. Il m’a fourni le texte des interventions à la journée d’hommage organisée le 30 mai 1948 par les anciens élèves de son père, ainsi que plusieurs hommages posthumes : celui de Revuz dans le Bulletin de l’APMEP (n°301) et ceux, non signés, de la RMS (octobre 1975) et du Bulletin de l’UPS (novembre 1975).

La classe de spéciales B du lycée Saint-Louis en 1938-39. La seule jeune fille de la classe est Marie-Madeleine Gouère (Sèvres 1940).

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