FRÉCHET Maurice 1878-1973

Maurice FRÉCHET naît le 2 septembre 1878 à Maligny (Yonne). Il meurt le 4 juin 1973 à Paris (14e). À son domicile, 2 rue Émile Faguet. Incinéré. Inhumé le 8 juin au cimetière de Bagneux (49e division).

Fils de Jacques Gédéon FRÉCHET et de Victorine Zoé CELLIER, son épouse. Le père naît le 24 octobre 1831 à Désaignes (Ardèche) où son père est tailleur. Il est instituteur libre à Privas en 1868 et 1869, à Maligny en 1878, à l’orphelinat protestant de Saverdun en 1879, plus tard directeur de l’école protestante de l’Oratoire à Paris, et enfin instituteur à l’école laïque de la rue Blomet. Retraité à la mort de son épouse. Décédé en janvier 1903 à Paris (15e) (décès déclaré le 29 janvier). La mère est née le 20 avril 1845 à Privas où son père est armurier. Décédée le 28 mars 1901 à Paris (15e). Ils se sont mariés le 1er octobre 1868 à Privas (Ardèche).

Fratrie de cinq frères et une sœur. 1. Louis Victor, né le 26 novembre 1869 à Privas. Célibataire. Étudiant à la faculté de théologie (protestante). Décédé le 19 décembre 1893 à Paris (15e). 2. Abel Lucien, né le 7 mars 1873 à Privas. EN Saint-Cloud. Débuts comme instituteur à Paris. Baccalauréat. Professeur d’anglais à l’EPS Lavoisier. Épouse Suzanne Guimier, 1886-1969, fille d’un épicier en gros, le 2 juillet (ou septembre) 1907 à Blois. Quatre fils. Décédé le 16 août 1957 à Paris (13e). Marcel, 1908-1970. Ingénieur civil des Ponts et Chaussées. René, né en 1910. Professeur d’anglais à la faculté des lettres de Lille. Décédé en 1992. Michel. Agrégé d’anglais (1945). Alec. Professeur d’anglais. 3. Émile André, né le 14 janvier 1875 à Châlons-sur-Marne. EN d’instituteurs d’Auteuil (Paris) et Arts et métiers. Instituteur, puis professeur de dessin (1905) et d’histoire de l’art (1909) aux Beaux-Arts de Nantes puis dans des écoles de Paris, et enfin directeur de l’École Boulle (1918-1934). Premier mariage avec Emmeline Lucie Vienot, 1877-1910, le 17 juillet 1906 à Paris (16e). Deuxième mariage avec Anna Marie Schoenewerk le 20 septembre 1916 à Paris (12e) ; l’épouse est professeur de dessin. Décédé le 17 novembre 1973 à Saint-Satur (Cher). Officier de la légion d’honneur. 4. Maurice. 5. Blanche Marguerite, née le 4 décembre 1879 à Saverdun (Ariège). Décédée le 12 octobre 1960 à Privas (Ardèche). 6. Charles.Aimé, né le 27 mars 1886 à Paris (15e). Constructeur aéronautique. Épouse Alice Jane Gordon le 13 juillet 1918 à Paris (7e). Deux fils. Décédé le 25 mai 1972 à Mézy-sur-Seine (Yvelines).

Mariage avec Suzanne Marie CARRIVE le 3 septembre 1908 à Sauveterre (Basses-Pyrénées). L’épouse est née le 27 novembre 1881 à Sauveterre (auj. Sauveterre-de-Béarn). Fille de Paul CARRIVE et de Marie Marguerite MARCHE. Décédée le 18 janvier 1945 à Paris (15e). Le père est né le 1er février 1841 à Guinarthe-Parenties (Basses-Pyrénées). Docteur en médecine (De la coqueluche considérée surtout au point de vue de sa complication pulmonaire la bronchopneumonie, Paris, 1866). Médecin à Sauveterre. Décédé en 1916 ou 1917. La mère a 28 ans en 1881.

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Suzanne est la sixième de leurs 8 enfants (3 garçons et 5 filles), nés entre 1873 et 1891, parmi lesquels : Paul Jean, né le 13 septembre 1874 à Sauveterre. Docteur en médecine (Lyon, 1897). Épouse Louise Pauline Jeanne Marche le 20 juin 1899 à Paris (5e). Médecin-colonel (1931). Retraite en 1932. Légion d’honneur (chevalier 1915, officier 1932). Pierre Georges Paul, né le 23 novembre 1891 à Sauveterre. X 1910. Aviation civile. Décédé le 4 novembre 1974. Légion d’honneur.

Quatre enfants. Tous vivants, ainsi que leurs conjoints, à la mort de M. F. Hélène Marguerite, née le 1er juillet 1909 à Rennes (annonce dans L’Ouest-Éclair, éd. de Rennes,04-071909) . Épouse Edgar Lederer le 16 juin 1932 à Paris (15e). Sept enfants. Décédée le 22 décembre 2001 à Sceaux (Hauts-de-Seine). Edgar Lederer, né le 5 juin 1908 à Vienne. Professeur à de chimie à la faculté des sciences de Paris, puis à celle d’Orsay (1956-1978). Membre de l’Académie des sciences, section de chimie (élu le 8 mars 1982). Décédé le 20 octobre 1988 à Sceaux. Voir : Edgar Lederer, Itinéraire d’un biochimiste français, Publibook, 2008, 216 p. Henri Jacques, né le 2 novembre 1911 à Sauveterre-de-Béarn. Diplômé de HEC et de l’École libre des sciences politiques. Épouse Eliette Malan le 2 décembre 1930. Deux filles et quatre fils. Fonctions diverses dans des ministères puis dans des organismes internationaux. Chevalier de la légion d’honneur. Décédé le 14 juin 2011 à Clamart (Hauts-de-Seine). Denise Madeleine, née en décembre 1917. Épouse René Grandadam le 16 mai 1940. Deux enfants. Alain Louis, né en mars 1922. Épouse Simone France Élizabeth Perrin, 1914-2002, secrétaire de direction au Conseil d’État.

Élève de l’école de la rue Blomet jusqu’au certificat d’études, plus un an de cours complémentaire. Élève du lycée Buffon de 1892 à 1897. De la 5e à la 1ère sciences. Boursier. En 1892-93 (classe de 5e), il est élève de Jacques Hadamard, professeur à Buffon de 1890 à 1893. Concours général 1895 (classe de 3e) : 2e prix de maths et 3e accessit d’anglais. Concours général 1896 (classe de seconde) : 4e accessit d’anglais. Baccalauréat de l’enseignement moderne (mention Assez Bien), alors qu’il est élève en 1ère.

Élève de spéciales au lycée Saint-Louis en 1897-98 et 1898-99. Classe de Bourlet (ENS 1885). Il passe directement en math spé après la 1ère. Professeur de 97-98 non certain. Admissible à l’X en 1898. Classé 364e après l’oral (le dernier entrant est le 210e). 1er accessit de maths au concours général en 1899.

Admis à l’ENS en 1899 (8e admissible, classé 12e, entré 7e). Admis aussi à l’X, 105e. Entré en 1900 après une année de service militaire, du 14 novembre 1899 au 22 septembre 1900 (2e classe, nommé caporal le 02-09).

Agrégé de mathématiques en 1903 (5e sur 12, 12e admissible sur 25, 78 candidats). Docteur ès sciences mathématiques le 18 juin 1906 à Paris : Sur quelques points de calcul fonctionnel. Jury : Appell (président), Hadamard, Borel. Dédicace : « À / Monsieur J. HADAMARD Hommage de respectueuse affection / Maurice Fréchet. »

Carrière. Élève à l’ENS Boursier de la fondation Peccot en 1904, 1905 et 1906.

entré en 1900

À la sortie de l’ENS, il donne d’abord des colles à Saint-Louis et Stanislas. Des bourses de la fondation Peccot sont attribuées à Galbrun et Fréchet en 1904 et 1905, Fréchet et Marcus en 1906.

À titre provisoire, professeur de math spé prépa au lycée de Besançon. 26-07-1906 (succède à Rech) Il avait dans un premier temps nommé prof de maths au lycée de Laval le 13-07-1906. 11 élèves. IG Niewenglowski, novembre 1906 : « Sa méthode est bonne, il expose avec clarté et simplicité et en associant dans la mesure qu’il convient les élèves à son enseignement. » En juillet 1906, il demande une maîtrise de conférences en faculté.

À titre provisoire, prof. de math spé au lycée de Nantes.

11-07-1907 (succède à Montel)

28 élèves.

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Il succède également à Montel dans la chaire de mathématiques de l’École supérieure des sciences et des lettres de Nantes (24-10-1907). Une conférence d’une heure et demie par semaine et une leçon d’une heure par quinzaine. 10 élèves, 20 auditeurs. Il a pour élève Georges Bouligand, surnommé « le bizuth énorme », qui sera admis à l’ENS en 1909.

Maître de conférences de maths à la faculté des sciences de Rennes.

9-07-1908

Du 16-11-1908 au 30-10-1909. Renouvelé le 16-07-09 pour 1909-10.

Chargé pour 1909-10 d’un cours de mécanique rationnelle et appliquée à la faculté des sciences de Poitiers. 29-07-1909 Chargé en outre pour19 09-10 d’un cours complémentaire d’astronomie. Renouvelé pour 1910-11 (les deux cours) le 28-07-1910.

Professeur de mécanique rationnelle et appliquée à ladite faculté.

30-12-1910

Nommé pour 191’-15 professeur à l’université d’Illinois, il demande le 25-07-1914 à être mis pour un an à la disposition du ministère des Affaires étrangères. La guerre l’empêchera.

Mobilisé d’août 1914 à mai 1919. Mobilisé le 4 août 1914 au 68e régiment territorial. Instructeur au 125e R.I. (5 octobre 1914). Interprète à l’armée britannique (mai 1915). Attaché à la Mission aéronautique française à Londres (Novembre 1917). Sous-lieutenant au 13e régiment d’artillerie territoriale et maintenu dans son emploi à Londres (mai 1918). Mis à la disposition du Service d’Alsace-Lorraine (ministère de la Guerre) pour remplir une mission à l’université de Strasbourg (9 janvier 1919). Congé de démobilisation (21 mai 1919).

Professeur à la faculté des sciences de Strasbourg. 28-07-1919 Professeur d’analyse supérieure à la faculté des sciences de Strasbourg. 19-11-1919 Directeur de l’Institut de maths de la faculté. En outre, professeur de statistiques et d’assurances à l’Institut d’enseignement commercial supérieur de Strasbourg, de 1921 à 1929.

À partir du 01-11-1928, maître de conf de calcul des probabilités et de physique mathqe à la faculté des sciences de Paris (Institut Henri Poincaré, arrêté rectoral). 23-10-1928 À partir du 01-12-1928, professeur sans chaire à la faculté des sciences de Paris. 19-12-1928 Délégué à l’ENS pour une partie de son service (05-01-1923).

À compter du 01-11-1933, professeur de maths générales à la faculté des sciences de Paris. 13-08-1933 À compter du 01-10-1935, transféré dans la chaire de calcul différentiel et intégral. 21-06-1935 À compter du 01-10-1941, transféré dans la chaire de calcul des probabilités. 10-09-1941 Autorisé pour le premier semestre 41-42 à « se rendre à l’invitation du gouvernement portugais pour donner des conférences de mathématiques à l’Institut de haute culture de Lisbonne ». En septembre 1942, il demande une autorisation d’absence du 01-10-41 au 31-03-43, pour répondre à une invitation des universités suisses. L’autorisation n’est pas accordée. Nommé membre ordinaire du Comité consultatif des Universités pour la division des sciences, le 12 octobre 1946. Il succède à Montel.

Admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite à compter du 02-09-1949 (décret du 20-07-1949). Services civils : 45 ans, 10 mois et 25 jours. Services militaires : 5 ans, 8 mois et 6 jours. Dont 4 ans, 9 mois et 19 jours (02-08-14 au 20-05-19) comptés double, et 3 ans, 8 mois et 27 jours (09-08-1914 au 05-12-17) comptés triple.

Membre de la SMF de 1911 à sa mort. Président en 1935.

Prix décernés par l’Académie des sciences. Prix Montyon 1925, « pour l’ensemble de ses travaux sur le calcul des probabilités ». CR 181, p.1000. Prix Jérôme Ponti 1926, « pour ses travaux sur la théorie des ensembles et le calcul fonctionnel », CR 183, p. 1221. Prix Vaillant 1928, « pour ses travaux sur les ensembles abstraits », CR, t.187, p.1241. Prix Poncelet 1934, « pour l’ensemble de son œuvre mathématique », CR, t..199, p. 1478. Prix Petit d’Ormoy 1935, « pour l’ensemble de ses travaux mathématiques », CR, t.201, p. 1285. Prix Houllevigne 1942, « pour ses travaux sur le calcul des probabilités », CR 215, p.616. Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 mai 2016

Médaille Émile Picard 1946, « pour ses travaux sur le calcul des probabilités et la statistique mathématique », CR 223, p.1055.

Candidatures à l’Académie des sciences (section de géométrie, sauf exception signalée). Présenté en 4e ligne pour succéder à Painlevé en 1934. Pas de voix. Julia, présenté en 2e ligne, est élu. Présenté en 3e ligne pour succéder à Goursat en 1934. Pas de voix. Montel est élu. Présenté en 2e ligne pour succéder à Lebesgue en 1942. Obtient 2 voix. Denjoy est élu. Présenté en 1ère ligne pour succéder à É. Cartan le 3 mars 1952. R. Garnier est élu au 2e tour avec 39 voix (Fréchet 16, P. Lévy 12, Valiron 0). Les 3 autres candidats étaient en 2e ligne. Élu correspondant pour la section de géométrie, en remplacement de G. Castelnuovo, le 30 juin 1952. Présenté en 1ère ligne dans la section des membres non résidents, pour succéder à E. Bataillon, en 1954-1. Aux trois premiers tours, Fréchet devance Escande et divers candidats (17-13-36, 27-16-25, 3021-17). Un 4e tour oppose les 2 candidats en tête : Escande 35, Fréchet 32. Élu membre de la section de géométrie, en remplacement d’É. Borel, le 14 mai 1956. Il était présenté en 1ère ligne, P. Lévy en 2e, etc. Un tour : Fréchet 54, P. Lévy 5, H. Cartan 1, Dubreil 1, blancs 2.

Publications jusqu’en 1908. La Notice sur les travaux scientifiques de M. Maurice Fréchet de 1933 classe ces travaux selon 7 rubriques : mathématiques appliquées (7 publ.) – probabilités et erreurs (28) – géométrie (29) – analyse classique (34) – analyse fonctionnelle (16) – analyse générale (40) – pédagogie, généralités (4). Soit 158 entrées, auxquelles sont attribués des numéros de 1 à 153 (plus 3 numéros bis) « correspondant approximativement à leur ordre chronologique ». Quelques numéros n’apparaissent pas et quelques publications figurent dans deux rubriques différentes. La Notice sur les travaux scientifiques de Maurice Fréchet de 1902 à 1956 donne : mathématiques appliquées (12 publ.) – statistique mathématique (36) – probabilités (77) – géométrie (35) – analyse classique (65) – analyse fonctionnelle (16) – espaces abstraits (28) – analyse générale (25) – philosophie et pédagogie des mathématiques (18). Soit 312 publications. Ne figurent ci-dessous que les textes publiés jusqu’en 1908, année du passage de Fréchet dans l’enseignement supérieur. Ils sont précédés d’un numéro d’ordre. En rouge, des écrits non mentionnés dans la Notice de 1933 ; les trois textes des NAM sont sans doute les numéros 1, 5 et 6. Les 23 textes en noir se répartissent ainsi : géométrie 6 –analyse classique 8 –analyse fonctionnelle 6 –analyse générale 4. Le texte 27 est classé dans la géométrie et dans l’analyse fonctionnelle. Le texte 26 est daté de 1909.

La thèse. 22. Rendiconti del Circolo Matematico di. Palermo, t.22, 1906, p.1-74.

Revue de mathématiques spéciales. Corrigé du problème de géométrie (surfaces) du concours pour les bourses de licence près les facultés des sciences de 1898, t.5, p.195-197 (mai 1899). Solution d’une question d’optique, t.5, p.226-228 (juin 1899). « Note sur les courbes tracées sur une quadrique », t.5, p.345-347 (nov. 1900). Dans le même tome, des corrigés, p.341-342, 347-351, 384-385. Par M. Fréchet, lycée Saint-Louis. Remarques géométriques sur l’épreuve de maths du concours 1900 de l’ENS, t.6, p.135 (mars 1901).

Nouvelles Annales de mathématiques. « Sur quelques propriétés de l'hypocycloïde à trois rebroussements », 1902, p.206-217. 2. « Généralisation du théorème de Tissot », 1902, p.446-448. 3. « Sur les transformations quadratiques birationnelles », 1903, p.503-507. 4. « Sur le résultat du changement de l'ordre des termes dans une série », 1903, p.507-511. Concours d'agrégation des sciences mathématiques en 1903 (mathématiques élémentaires, 1904, p.77-81. « Sur la surface de moindre résistance », 1904, p.160-168. 17. « Sur une généralisation des notions d'aire et de plan », 1904, p.241-248. 7. « Généralisation du problème de Pfaff. », 1905, p.110-114. 16. « Sur deux suites remarquables de polynômes et de courbes », 1905, p.538-542. 27. « Essai de géométrie analytique à une infinité de coordonnées », 1908, p.97-116 et 289-317.

Comptes-rendus de l’Académie des sciences. Les références sont suivies du nom de l’académicien qui a présenté la note. 11. « Généralisation d’un théorème de Weierstrass », t.139, 1904 (21 novembre), p.848-850. Painlevé. 13. « Sur les fonctions limites et les opérations fonctionnelles », t.140, 1905 (2 janvier), p.27-29. Painlevé. 14. « Sur les fonctions d’une infinité de variables », t.140, 1905 (27 février), p. 567-568. Painlevé. 15. « La notion d’écart et le calcul fonctionnel », t.140, 1905 (20 mars), p.772-774. Painlevé. Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 mai 2016

20. « Formules d’approximation des fonctions périodiques continues », t.141, 1905 (20 nov.), p.818819. Picard. 21. « Sur les ensembles de courbes continues », t.141, 1905 (27 nov.), p.873-875. Jordan. 23. « Sur l’approximation des fonctions par des suites trigonométriques limitées », t.144, 1907 (21 janvier), p.124-125. Picard. 24. « Sur les ensembles de fonctions et les opérations linéaires », t.144, 1907 (24 juin), p.14141416. Picard.

Annales scientifiques de l’ENS. 8 (et non 80). « Sur les fonctions de lignes fermées », 1904, p.557-571. 25. « Sur l'approximation des fonctions continues périodiques par les sommes trigonométriques limitées », 1908, p.43-56.

Translations of the American Mathematical Society Translations. 9, 12 et 19. « Sur les applications linéaires », 1904, p.493-499 ; 1905, p.134-140 ; 1907, p.433-446. 18. « Sur l’écart de deux courbes et sur les courbes limites », 1905, p.435-449.

Annali di Matematica. 10. « Sur une extension de la méthode de Jacobi-Hamilton », 1905, p.187-199.

Revue de l’enseignement des sciences. Analyse du Cours de géométrie descriptive de son ancien professeur de descriptive Roubaudi, 1ère année, n°3, mars 1907, p.95-96. 7bis. Leçons sur les fonctions de variables réelles et les développements en séries de polynomes, professées à l’ENS par Borel et rédigées par Fréchet, avec des notes par Painlevé et Lebesgue, Gauthier-Villars, 1905, 160 p.

Sources et références. Dossier de carrière, F/17/25320*, aux Archives nationales. Dossier Maurice Fréchet aux Archives de l’Académie des sciences. Notice sur les travaux scientifiques de M. Maurice Fréchet, Hermann, 1933, 104 p.  Complément pour la période 1934-1941 à la Notice […], 8 p. Notice sur les travaux sctfqs de M. Maurice Fréchet. Supplément pour la période 1934-1951, 13 p.  Notice sur les travaux scientifiques de Maurice Fréchet de 1902 à 1956, 6 p.  Rapports sur les travaux de Fréchet, par Hadamard (1934), Borel (1942 et 1952). « Histoire de la vie de René Maurice Fréchet », 14 pages manuscrites, 1970. Fréchet, « Le niveau des élèves dans les classes préparatoires aux grandes écoles », 6 pages tapuscrites.

Bibliographie très détaillée, Répertoire des intellectuels, 1947, 13 p. Luis C. Arboleda (D.E.A.), « Sur la vie et l’œuvre de M. Fréchet », Paris, 1977. Photographies, acte de naissance, dossier militaire, faire-part de décès, presse. Les textes de Mandelbrojt et de Taylor signalés plus bas.

Nécrologie normalienne par Robert Fortet, 1974. Robert Fortet, 1912-1998. ENS 1931. Professeur à Paris VI et à l’ESPC Paris. Académie des sciences : correspondant pour la section des académiciens libres (1973) puis pour la section de maths (1976). Nécro 1999. Szolem Mandelbrojt, « Notice nécrologique sur Maurice Fréchet […] », CR, Vie académique, t.277 (17 nov. 1973), p.73-76. H. Gispert, « Correspondance de Fréchet (1907-1926) et son apport à la théorie de la dimension », Cahiers du séminaire d’histoire des mathématiques, t.1, 1980, p.69-120. Sur Numdam. Angus E. Taylor, « A Study of Maurice Fréchet », Archive for History of Exact Sciences. « I. His Early Work on Pont Set Theory and the Theory of Functionals », 27 (1982), p.233-295. « II. Mainly about his Work on General Topology, 1909-1928 », 34 (1985)), p.279-380. « III. Fréchet on Analysis, 1909-1930 », 37 (1987), p.25-76. Michel Armatte, « Maurice Fréchet statisticien, agitateur et enquêteur public », Revue d’histoire des mathématiques, 7 (2001), p.7-65. Paul Lévy, Maurice Fréchet, 50 ans de correspondance mathématique, éditée par M. Barbut, B. Locker, L. Mazliak, Hermann, 2004, 315 p.

Officier de la légion d’honneur (dossier non accessible).

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