DURAND Augustin 1845-1908
Augustin Elysé DURAND naît le 16 août 1845 à Andelot (Haute-Marne). Il meurt le 14 juin 1908 à Paris (14e). À son domicile, 99 boulevard Arago. Le décès est déclaré par son gendre Charles Fassbinder et son fils Ernest.
Fils de François DURAND et de Marguerite JEAUGEON, son épouse. Le père est né le 21 novembre 1822 à Andelot. Vigneron. Décédé le 3 mars 1893 à Andelot. La mère est née le 1er août 1818 à Gendreville (Vosges). Décédée le 18 décembre 1891 à Andelot, âgée de 73 ans environ. Ils se sont mariés le 12 décembre 1844 à Andelot.
Fils unique ? Le recensement de 1861 ne donne ni frère ni sœur.
Mariage avec Marie Augustine LAGNY le 4 février 1868 à Andelot. L’épouse est née le 22 juin 1849 à Andelot. Fille de Claude LAGNY et de Marie Louise MERCIER, son épouse. Décédée vers le 25 août 1945 à Andelot. Le père est né le 4 mars 1827 à Andelot. Cultivateur ; propriétaire en 1903. Décédé le 9 février 1903 à Andelot. La mère est née le 14 novembre 1828 à Andelot. Ils se sont mariés le 5 juin 1848 à Andelot. Un autre enfant (au moins) : Louis Arthur, né le 23 août 1851 à Andelot. Cultivateur. Épouse Claudette Augustine Béguinot, née en 1854, le 2 janvier 1882 à Arc-en-Barrois (Haute-Marne). Augustin est alors, selon l’acte de mariage, « jeune soldat de la deuxième portion du contingent de la Haute-Marne, classe de 1868, maintenu dans son foyer comme dispensé instituteur, exerçant audit lycée ». Durand écrit dans ses notices annuelles s’être marié le 4 février 1867 ; l’acte de mariage donne bien 1868.
Deux enfants. Louise Marguerite, née le 25 février 1869 à Chaumont. Épouse Charles Fassbinder le 4 juin 1901 à Paris (14e). L’époux est né le 16 juin 1867 à Paris (5e). Il est professeur libre en 1901. L’arrêté du 23-04-1908 qui le nomme officier d’académie le dit « mathématicien à Paris ». Docteur ès sciences en 1913 à Paris (Sur la dynamique des systèmes variables et la rotation de la terre). Professeur (Navale) au collège Stanislas de 1903 à 1911 ; puis professeur en classe de maths (ex math élém) jusqu’en 1914. Les annuaires de 1916 à 1920 le disent « en congé », puis il n’est plus mentionné parmi les professeurs. Ernest Jules, né le 7 septembre 1870 à Andelot. Docteur en médecine (Paris 1897 : De l’arythmie palpitante dans le rétrécissement mitral). Épouse Suzanne Cauvet le 8 août 1916 à Paris (6e). Décédé le 2 février 1949 à Andelot.
Élève de l’école normale primaire de Chaumont Brevet complet pour l’enseignement primaire le 25 août 1865 à Dijon. Diplôme d’études de l’enseignement primaire le 20 janvier 1868 à Dijon.
Brevet scientifique (enseignement spécial) en août 1875 à Dijon. Classé premier.
Agrégé de mathématiques de l’enseignement spécial en 1879 (3e sur 7). Carrière. Maître élémentaire (enseignement spécial) au lycée de Chaumont. Chargé de cours d’enseignement spécial au lycée de Chaumont. Professeur de l’enseignement spécial au lycée de Chaumont.
11-10-1865 16-10-1875 04-10-1879
Enseigne la physique dans les 2 puis 3 premières années. Très bien noté, il obtient en 1884 la mutation dans un lycée de 1ère catégorie, qu’il demande depuis plus de 10 ans.
Professeur de l’enseignement spécial au lycée de Saint-Étienne.
25-09-1884
Enseigne d’abord la physique, puis à partir de 1885 les maths. Il demande le lycée de Lyon en 85, 86 et 87.
Professeur de l’enseignement spécial (maths) au lycée Lakanal.
06-09-1887
87-88 : enseignement spécial ère à 3e années, enseignement classique 4e à 6e. 88-89 : enseignement spécial, 1ère à 4e année.
Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 mai 2017
Professeur de l’enseignement spécial (maths) au lycée Buffon.
30-08-1889
L’enseignement spécial est vite remplacé par l’enseignement moderne. Durand enseigne de la 2e à la 6e, dans le classique ou le moderne ; à plusieurs reprises en 1ère sciences.
Professeur de maths au lycée Saint-Louis.
25-07-1902
Classes de 2e et 3e, puis uniquement 2e. Environ 100 élèves. En 1906-07, il a la Navale B, c’est-à-dire la 1ère année (22 élèves, 8 heures), une 1ère (34’ élèves, 5 heures) et deux 3e (22 et 21 élèves, 1 heure chacune). Proviseur, mars 1907 : « J’ai confié, cette année, à M. Durand la classe de Navale B. De cette manière les élèves, admis à entrer en octobre prochain dans les divisions de Navale A, y arriveront avec des notions exactes. Ils seront rompus au calcul, habitués au travail méthodique, Ce qu’ils auront appris sera bien appris. » En raison d’une diminution des programmes et de l’horaire de Navale en 1902, Baudot avait eu de 1902 à 1906 une classe regroupant Navale 1ère année et 2e sciences. Un certificat médical du 24 décembre 1907, faisant état d’une gastrite, le déclare « dans l’impossibilité de continuer à remplir les obligations du professorat ». Il demande sa mise à la retraite.
Admis à faire valoir ses droits à la retraite à partir du 1er janvier 1908. Ancienneté : 42 ans, 2 mois et 20 jours. Il meurt 6 mois plus tard.
Pas de publication connue. Sources Dossier de carrière, F/17/22068/B, aux Archives nationales.
Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 mai 2017