CARVALLO Emmanuel 1856-1945

Moïse Emmanuel CARVALLO naît le 17 octobre 1856 à Narbonne (Aude). Il meurt le 30 janvier 1945. Inhumé à Versailles (Cimetière St-Louis, canton E, 2e ligne, face au canton E sud).

© Collection École polytechnique

Fils de Jacob Jules CARVALLO et d’Élodie Sara RODRIGUES, son épouse. Le père est né le 6 février 1820 à Talence (Gironde). X 1840 (entré 166e, passé 6e sur 175 en 2e année, sorti 11e sur 119 en 1842). Corps des Ponts et Chaussées. En congé illimité en 1852 ; autorisé à passer au service de la compagnie des chemins de fer du Midi. Il est ensuite directeur des travaux de la canalisation de l’Èbre, des chemins de fer romains, du chemin de fer Pampelune-Saragosse. En 1861, une commission composée de trois IG des Ponts et Chaussées, saisie du rôle qu’il joue auprès des chemins de fer romains, conclut à sa révocation ; il envoie au ministre de l’Agriculture, du Commerce et des Travaux publics un long rapport justificatif ; un décret du 24 juin prononce la révocation ; un décret du 10 avril 1865 annule le précédent et déclare Carvallo démissionnaire. En 1872, il est directeur de la Société des eaux potables d’Espagne. Décédé le 15 juin 1916 selon une généalogie en ligne, qui ne mentionne pas le lieu de décès (ce n’est pas Paris). Certaines sources le font mourir en 1893 à Paris, mais l’acte de mariage d’Emmanuel prouve qu’il est vivant en septembre 1906 : « Jacob Jules Carvallo, ingénieur demeurant à Tortosa (Espagne) consentant devant le vice consul de France à Tarragone le dix huit de ce mois » Le lieu de décès est inconnu. Entre 1850 et 1888, une quinzaine de notes et mémoires (travaux publics ou maths) qu’il a envoyés à l’Académie donnent lieu à publication dans les CR (les tables récapitulatives lui en attribuent d’autres jusqu’en 1910, en le confondant avec un homonyme). Il est candidat dans la section de mécanique à la succession de Poncelet (1868) puis à une des places vacantes (1872). Une dizaine d’ouvrages, de Théorie de la stabilité des voûtes (1853, 79 p.) à Théorie des nombres parfaits (« dédiée aux élèves de mathématiques spéciales », 1883, 32 p.). Sources : Archives nt. F/14/2487/1 – Dossier Jules Carvallo, Archives de l’Acad. des sc. Fondateur en 1859 et directeur du « journal politique quotidien » L’Opinion nationale. Il est un des six fondateurs, en 1860, de l’Alliance israélite universelle (voir Wikipédia). La mère est née le 14 novembre 1823 à Bordeaux. Son père est agent de change. Décédée avant septembre 1906. Ils se sont mariés le 3 septembre 1849 à Bordeaux.

Quatre frères. Joseph, né le 16 mars 1854 à Narbonne. Lycée Condorcet (2e accessit de dissertation française pour la classe de philosophie au concours général 1872). X 1873 (entré 51e, passé en 2e année 32e sur 242, sorti 27e sur 226 en 1875). Corps des Manufactures de l’État. Épouse Sophie Mathilde Louise Zadig en septembre 1888 à Pantin (Seine). Sous-ingénieur (Lille 1877, Paris, Dieppe, Nice) puis ingénieur (Nice Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 janvier 2017

1882, Dieppe, Pantin, Paris) dans diverses manufactures des tabacs. Directeur à la manufacture des tabacs de Marseille (1893), directeur à la direction des tabacs de Marseille (1913). Ingénieur en chef des Manufactures de l’État. Retraite en 1920. Décédé le 7 (ou le 10) avril 1931 à Amposta-Tortosa (Espagne). Légion d’honneur (chevalier 1898, officier 1921 ; reçu chevalier par son frère Emmanuel). Source : dossier légion d’honneur aux Arch. nationales – Archives de l’X (en ligne). Au moins 2 enfants : Rose Simone, née en 1889. Joseph Roger, né le 16 avril 1896 à Marseille. MPLF (« mort à l’ennemi ») le 4 juin 1915 à la Haute Chevauchée romaine (forêt d’Argonne, Meuse) ; il était sous-lieutenant au 113e régiment d’infanterie. Isaac Oscar, né le 14 janvier 1863 à Paris (16e). Épouse Cécile Meyer le 22 novembre 1893 au Havre. Ingénieur agronome. Cécile Meyer, née le 14 novembre 1873 au Havre, où son père est négociant. Au moins un fils. Lionel, né le 11 mai 1897 au Havre. Guerre : EOR (juin 15), aspirant (oct.15), sous-lieutenant (juillet 16), lieutenant (oct.18). X 1919 (concours spécial, 399e ; passé 47e sur 221, sorti 50e sur 221 en 1921). Deux citations (mars 16, nov.17). Gazé (oct.17). Démissionne en 1921. Épouse Jeanne Rose Gosset le 28 juillet 1924 à Paris (11e). Industrie et commerce du riz. Capitaine dans les Forces françaises combattantes, membre du réseau « Eugène », arrêté le 2 février 1943 par la Gestapo à Toulouse. Déporté le 17 septembre 1943 à Buchenwald-Dora. Mort en déportation le 15 mars 1944 au camp de Maidaneck (Lublin) (même référence que pour Clara Frankl). Chevalier de la légion d’honneur (1932, ministère de la Guerre). Source : dossier légion d’honneur aux Arch. nationales – Archives de l’X (en ligne). Arthur Meyer, 1844-1924, oncle de Cécile. Directeur du quotidien Le Gaulois de 1882 à sa mort. Selon Wikipédia, il est monarchiste et boulangiste, il soutient la thère de la culpabilité de Dreyfus et se convertit au catholicisme en 1901. Voir Le Gaulois, 3 au 6 février 1924. Julien, né le 5 janvier 1866 à Paris (16e). X 1883 (entré 14e, passé en 2e année 77e sur 227, sorti 68e sur 222 en 1885). Corps Artillerie. Lieutenant (1887), capitaine (1894). Témoin au procès de Dreyfus à Rennes en septembre 1899, ce qui retardera son avancement. Chef d’escadron (1908), lieutenantcolonel (1914), colonel (1916), général de brigade (1923). Décédé le 29 mars 1929 à Neuilly-sur-Seine. Légion d’honneur (chevalier 1904, officier 1916, commandeur 1927 ; reçu commandeur par le maréchal Lyautey). Source : dossier légion d’honneur aux Arch. nationales – Archives de l’X (en ligne). Premier mariage avec Marie Joséfina Andrée Posse, le 14 mars 1904 à Bordeaux. Divorce. Deuxième mariage avec Clara Frankl, le 10 juin 1926 à Neuilly-sur-Seine. Elle est née le 9 avril 1872 à Vienne (Autriche). Morte en déportation le 12 mars 1944 à Auschwitz (et non le 7 mars 1944 à Drancy ; la date du 12 mars est donnée par un arrêté du 12 juillet 2007, publié au J.O. du 7 août 2007, p.13226). Son fils Édouard Carvallo est secrétaire particulier du colonel de La Rocque, président des Croix-deFeu. Sur ce mouvement de droite créé en 1927 et dissous en 1938, nationaliste et paramilitaire, légaliste et non antisémite, voir Wikipédia. Dan. Signalé sans autre précision dans des généalogies en ligne.

Mariage avec Marguerite Anna Henriette PEIGNÉ le 11 septembre 1882 à Paris (17e). L’épouse est née le 26 décembre 1858 à Paris. Fille d’Agate Marie Félicité PEIGNÉ, sans profession en 1882, et de père non dénommé ; la mère meurt avant 1898. Décédée le 14 juin 1898 à Paris (17e). Parmi les 4 témoins : Charles Combette, professeur au lycée Saint-Louis ; Charles Peigné, 27 ans, frère de la mariée, licencié en droit, chancelier du consulat d’Haïti (en 1898, il est négociant au Havre).

Trois enfants de ce mariage. Juliette Suzanne Henriette, née le 1er juillet 1883 à Paris (17e). Épouse en 1912 le peintre allemand Julius Wolfgang Schülein. Artiste peintre. Décédée en 1972. Julius Wolfgang Schülein, né en 1881 à Munich. Peintre. Interné à Montauban comme ennemi en 1939 ou 1940. Suzanne le rejoint, il s’évade et ils s’embarquent à Lisbonne pour New York en 1941. Décédé en 1972 à New York. Jacques Joseph, né le 6 juin 1885 à Rennes. Diplôme de l’École pratique d’électricité industrielle de Paris (1903). Licence (1905) et DES (1906) de physique. Agrégé de sciences physiques (1907, 6e sur 12). Docteur ès sciences physiques (1914). Épouse Marcelle Bloch le 29 novembre 1915 à Paris (6e) (Le Temps, 02-12-1915). Son père est Emmanuel Bloch, 1862-1929, X 1882, démissionnaire à la sortie, ingénieur civil des Mines. Enseigne la physique au lycée Lakanal (1907-08, temps partiel). Préparateur au laboratoire d’enseignement de physique à la Sorbonne et professeur à l’École spéciale de mécanique et d’électricité (1907-1913). Professeur au lycée du Puy (1913). Répétiteur auxiliare de physique à l’X, à titre temporaire (1913) puis définitif (1919). Il bénéficie chaque année, de 1914 à (au moins) 1921, d’un congé d’inactivité avec traitement annuel de 100 francs. Engagé volontaire en 1914 pour la durée de la guerre, il est sergent dans le service des tranchées en 1914-1915, puis chef d’atelier Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 janvier 2017

dans le laboratoire de périscopes crééé par son père à l’X. Travaille à la maison Bréguet (19201923). En 1926, il est toujours répétiteur à l’X, et chef du laboratoire de recherches de la Soxciété d’études pour liaisons télégraphiques et téléphoniques de longue distance. Puis on perd sa trace. Sources : dossier F/17/23242 aux Arch. nationales – Dossier Jacques Joseph Carvallo aux Archives de l’Académie des sciences (Notice dur les travaux de 1913 et 1926, etc.). Bernard Maurice, né le 6 juin 1885 à Rennes. Capitaine au long cours. MPLF le 3 décembre 1916 à Funchal, lors de la perte de la canonnière Surprise; où il est enseigne de vaisseau (de réserve).

Second mariage avec Mathilde MAHOT le 28 septembre 1906 à Paris (5e). L’épouse est née le 12 avril 1880 à Paris (4e). Fille de Pierre Jean Marie MAHOT et de Rosine Mathilde RAVETON, son épouse. Décédée le 10 mai 1978 à Grainville-la-Teinturière (Seine Maritime). Le père est né le 25 janvier 1847 à Saint Pierre Quilbignon (Finistère). Chevalier de la légion d’honneur en 1890 ; il est alors capitaine trésorier dans la gendarmerie. Décédé le 11 janvier 1927, capitaine de gendarmerie en retraite. La mère est née le 4 juillet 1847à Saint-Mesme (Seine-et-Oise). Les parents se sont mariés le 10 juillet 1873 à Paris (4e) ; l’époux est alors brigadier à la garde républicaine. Les témoins à ce mariage sont Ernest Mercadier (X 1856, directeur des études à l’X), Julien Carvallo, Auguste Mahot et Juliette Carvallo.

Trois enfants de ce mariage. Pierre, Roland et Marguerite.

Études secondaires au lycée Condorcet (rebaptisé lycée Fontanes de 1874 à 1883). 1er accessit de maths pour la classe de seconde au concours général en 1873. 1875 (classe de math élém A ; Desboves en maths, Cazin en physique) : 1er prix de version latine, 5e accessit de composition française. Bachelier ès sciences le 19 juillet 1875 à Paris.

Élève de spéciales en 1875-76 et 1876-77 au lycée Fontanes. Classe de Ventéjol (ENS 1842). En 75-76, Ventéjol a les nouveaux et les vétérans ; en 76-77, Baillaud (ENS 1966) a les nouveaux et Ventéjol les vétérans. Le prof de physique est Cazin. 1876 (classement des nouveaux) : 4e accessit de maths, 4e accessit de descriptive. 1877 : 2e prix de physique, 6e accessit de maths. 4e accessit de maths au concours général 1877. Candidat à l’ENS uniquement en 1877 (non admissible).

Admis à l’X en 1877. Classé 168e, entré 166e, 118e sur 197 au passage en 2e année, sorti 100e sur 196. Génie.

Élève à l’École supérieure d’astronomie (Observatoire de Paris) de 1879 à 1881. Licencié ès sciences mathématiques le 22 novembre 1879 à Paris. Licencié ès sciences physiques le 28 juillet 1881 à Paris.

Boursier d’agrégation à Paris du 1er novembre 1881 au 5 septembre 1882. Élève à l’École des hautes études en 1881-82. Il enseigne la même année à l’école Jean-Baptiste Say et à l’Association philotechnique.

Agrégé de mathématiques en 1882 (4e sur 9, 6e admissible sur 21). C’est sa seule candidature.

Docteur ès sciences mathématiques le 26 février 1890 à Paris. Première thèse : Influence du terme de dispersion de Briot sur les lois de la double réfraction. Deuxième thèse : Méthode pratique pour la résolution numérique complète des équations algébriques ou transcendantes. Jury : Bouty (président), Appell, Poincaré. Première thèse dédiée : « A M. CORNU. A M. BOUTY. A. M. POINCARÉ. Hommage de reconnaissance. E. Carvallo. » Deuxième thèse dédiée : « A M. P. APPELL. Hommage de reconnaissance, E. Carvallo. »

Carrière. Boursier d’agrégation à Paris. Professeur de maths (marine) au lycée de Lorient. Professeur de math élém au lycée de Troyes. Prof de math élém (Cyr) au lycée de Rennes. Professeur de maths (marine) au lycée de Versailles.

01-11-1881. 05-09-1882 (succède à Bornat) 10-09-1883 09-09-1884 30-08-1886 (emploi nouveau)

La classe de marine de Versailles est supprimée au départ de Carvallo.

Professeur de maths (marine 1e année) au lycée Saint-Louis. 04-08-1888 (emploi nouveau) 15 élèves en 89-90.

Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 janvier 2017

Congé jusqu’à la fin de l’année scolaire.

08-05-1890

Avec traitement d’inactivité de 100 francs par an. Renouvelé pour 1890-91 (arrêté du 05-09-1890).

À l’École polytechnique. Examinateur d’admission de 1890 à 1902. Quatre périodes de 3 ans. En outre, préparateur de physique à la Sorbonne de 1890 à 1901, examinateur d’admission à l’Institut national agronomique en 1892 et 1893, répétiteur auxiliaire de physique à l’X de 1895 à 1900 puis répétiteur adjoint. Il donne également des cours d’électricité à l’École pratique d’électricité industrielle, de 1903 à (au moins) 1911. Répétiteur auxiliaire de physique de 1895 à 1900. Répétiteur adjoint de physique en 1900-01. Examinateur de sortie pour la mécanique de 1901 à 1909. Candidat à la chaire de physique de l’X après la mort d’Alfred Cornu, 1841-1902. Directeur des études du 11 novembre 1909 à 1921, sauf pendant la guerre. Depuis cette époque, jusque dans les années 1960 (peut-être plus tard ?), l’école est surnommée « Carva » ou « boîte Carva ». Peu de traces écrites. Voir Roger Smet, Le nouvel argot de l’X, Gauthier-Villars, 1936. Membre par ailleurs du Conseil d’instruction et, à partir de 1904 ou 1905, du Conseil de perfectionnement. Notice Carvallo, La famille polytechnicienne (en ligne) : « De 1914 à 1919, il sert dans l’artillerie, comme capitaine puis chef d’escadron. Au début de 1915, la section technique du Génie prit possession des laboratoires et du matériel de la physique pour y installer un atelier de périscopes dirigé par le capitaine Carvallo […]. La guerre des tranchées devait nécessiter un nombre toujours plus grand de ces appareils qui sauvèrent la vie à bien des officiers. Une note du Ministère de la guerre de décembre 1915 demande au capitaine Carvallo de prendre les dispositions nécessaires pour tripler sa production. » Rayé des contrôles de l’X à dater du 3 août 1921, par décision ministérielle du 1er août. En congé en instance de retraite à dater du 16 mai.

Journal des Débats, 21 juin 1911 (Henri Bouasse, ENS 1885, professeur de physique)

Membre de la SMF de 1887 à sa mort. Président en 1904. Vice-président en 1890, il est membre du Conseil jusqu’en 1919.

Membre à vie de la Société française de physique. Il adhère en 1885 ou 1886. Membre à vie en 1887 ou 1888.

Membre correspondant de l’Académie des sciences de Madrid (1893). Académie des sciences (Paris). Une partie du prix Fourneyron (mécanique) lui est attribuées, CR, t.127, 1898-2, p.1078. Bourlet obtient une moitié du prix ; Carvallo et Jacob se partagent la deuxième moitié. La question à traiter concernait « la théorie du mouvement et […] plus particulièrement les conditions de stabilité des appareils vélocipédiques » (CR, t.126, p.139) Candidat à une place d’académicien libre, pour succéder à Tannery, CR, t.151, 1910-2 (21 nov.), p.912. Sa candidature n’est pas retenue. Eugène Tisserand est élu le 20 février 1911.

Chevalier de l’ordre d’Isabelle la Catholique (avant 1924). Il est converti au catholicisme.

Publications. Pour plus de précisions et quelques compléments, on se reportera à la Notice sur les travaux scientifiques de M. E. Carvallo, Vuibert, 1911, 63 p. Les thèses, Gauthier Villars, 1890, 126 et 44 p. La 1e thèse est aussi éditée dans les Annales scientifiques de l’ENS, 1890, p.3-123. Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 janvier 2017

La 2e thèse est rééditée aux Annales de la faculté des sciences de Toulouse, 1889, p.O.1-0.40 ; puis en 1896 chez Nony, 32 p., et en 1910 chez Vuibert et Nony, 32 p.

Leçons de statique, Paris, 1884, 94 p. Traité de mécanique, à l’usage des élèves de math élém […] et des candidats à l’Institut agronomique, Nony, 1893, 154 p. 2e éd., 1901, 156 p. Recension par Gohierre de Longchamps, Journal de mathématiques élémentaires (Delagrave), 1893, p.88-89.

L'Électricité déduite de l'expérience et ramenée au principe des travaux virtuels, Sciencia, 1902, 91 p. Deuxième éd., Gauthier-Villars, 1907, 98 p. Leçons d’électricité, libr. Polytechnique Ch. Béranger, 1904, 259 p. Le calcul des probabilités et ses applications, Gauthier Villars, 1912, 169 p. La théorie d’Einstein démentie par l’expérience, Montrouge, 1934, 56 p. Dans la séance du 27 juillet 1931de l’Académie (t.193, p.216), le Secrétaire perpétuel signale, « parmi les pièces imprimées de la Correspondance » : Les lois absolues de la lumière et sa loi de relativité, Révision du postulat d’Einstein, par E. Carvallo. Ce texte ne semble pas avoir été édité, en tout cas sous ce titre.

Bulletin de la SMF. « Exposition d'une méthode de M. Caspary pour l'étude des courbes gauches », 1887, p.158-166. « Note sur les expressions obtenues par Duhamel et par Lamé pour le flux de chaleur dans les solides non isotropes », 1887, p.167-173. « Formules de quaternions pour la réduction des intégrales multiples les unes dans les autres », 1890, p.80-90. « Théorie du pied équilibriste du gyroscope Gervat », 1893, p.55-61. « Sur l'intégration d'une EDP de la Physique mathématique », 1894, p.234-240. « Généralisation et extension à l'espace du théorème des résidus de Cauchy », 1896, p.180-184.

Comptes rendus de l’Académie des sciences. « Formules d’interpolation », t.106, 1888-1 (30 janvier 1888), p.436. Note présentée par Bouquet de la Grye. Attribuée à tort à son père dans les tables récapitulatives. « Sur l’application de la méthode des moindres carrés », t.106, 1888-1 (26 mars, p.924. Note présentée par Bouquet de la Grye. « Position de la vibration lumineuse ; système de Fresnel et de M. Sarrau », t.112, 1891-1. Note présen-tée par Poincaré. Une vingtaine d’autres notes publiées de 1891 à 1919 dans les CR, portant pour la plupart sur l’optique et sur l’électricité. Les trois suivantes, en 1921 et 1922, présentées par Daniel Berthelot, concluent, pour les questions qu’elles étudient, à l’inutilité de la théorie de la relativité. « L’électromagnétisme et le principe de relativité », t.173, 1921-2, p.1155. Errata, p.1298. « Le problème de la relativité dans les diélectriques », t.173, 1921-2, p.1461. « Le principe de relativité dans les diélectriques », t.174, 1922-1, p.106. « C’est l’effet Esclangon qui fut observé par M. Miller au Mont Wilson », t.195, 1932-2, p.769. « Vitesse de la terre exprimée par des expériences purement terrestres », t.198, 1934-1, p.247.

Journal de physique théorique et appliquée. Près de 20 contributions entre 1889 et 1904. Une en 1912. Relevé non exhaustif à partir de 1908.

Bulletin des sciences physiques. « Exposition de la méthode d’interpolation de Cauchy », 1889. (non consulté).

Nouvelles Annales de mathématiques. « Contact de deux quadriques », 1890, p.586-594. « Formule des différences et formule de Taylor », 1891, p.24-29. « Démonstration du théorème fondamental pour la résolution numérique des équations », 1891, p.109-110. « Théorie des déterminants », 1891, p.219-224. Discussion serrée des deux articles précédents dans Journal de mathématiques spéciales, 1892, p.7-10 ; non signée, mais l’auteur est probablement Gohierre de Longchamps. « Multiplication des déterminants », 1891, p.341-345. « Sur une généralisation du théorème des projections », 1891, p.345-347. « Théorème fondamental pour la résolution numérique des équations », 1891, p.429-433. « La méthode de Grassmann », 1892, p.8-37. « Théorèmes de mécanique », 1893, p.65-72.] « Sur les forces centrales », 1893, p.228-231. « Nouveau théorème de mécanique », 1893, p.454-456. « Observations sur les examens d’admission à l’École polytechnique », 1894, p.429-434. « Les cours de mathématiques spéciales ont atteint un tel degré de perfection que le défaut d’une démonstration y fait tache et jette une défaveur sur le candidat de valeur moyenne qui a la mauvaise chance de l’xposer. / Jeveux parler de la recherche des points d’inflexion dans le développement de la section plane d’un cône. ». « Conférence sur les notions de calcul géométrique utilisées en mécanique et en physique », 1902, p.433-442.

Monatshefte für Mathematik und Physik, Vienne. « Sur les systèmes linéaires, le calcul des symboles différentiels et leur application à la Physique mathématique », 1891.

Annales de chimie et de physique. Plusieurs contributions à partir de 1892.

Bulletin des sciences mathématiques (Bulletin de Darboux). « Sur les surfaces minima », 1894, 1e partie, p.12-18. Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 janvier 2017

Journal de l’École polytechnique (2e série). « Théorie du monocycle et de la bicyclette », 5e cahier, 1900, p.119-188, et 6e cahier, 1901, p.1-120. « Goniomètre universel de haute précision et à miroirs », 14e cahier, 1910, p.71-81. « Théorie des moteurs à gaz et à pétrole », 15e cahier, 1911, p.211-254. « Documents légaux relatifs à l’École polytechnique », 18e cahier, 1914, p.V-XXV. « Allocution aux obsèques du professeur Humbert le 25 janvier 1921 », 21e cahier, 1921, p.V-VII.

Rapports présentés au Congrès international de physique (Paris, 1900), Gauthier-Vilars, 1900. « Sur les théories et formules de dispersion », t.II, p.175-199.

Revue générale de l’électricité. La Revue, « Organe de l’Union des syndicats de l’électricité », fait une large place aux écrits de Carvallo sur la relativité, et reproduit le 31 décembre 1921, p.940-941, et le 4 février 1922, p.156-158, ses trois notes aux CR de 1921 et 1922. « Révision du postulat d’Einstein », 1931 (28 mars et 4 avril). (non consulté) Revue scientifique. « Vitesse de la terre et relativité », 1934 (14 juillet), p.405-410. Revue générale des sciences pures et appliquées. « La mécanique. Galilée contre Einstein », 1934 (5 décembre), p.650-658.

Sources. Dossier de carrière du ministère de l’IP, F/17/22779, aux Archives nationales. Très mince.

Dossier Emmanuel Carvallo aux Archives de l’Académie des sciences. Notice sur les travaux, 1893 et 1911 (avec résumé manuscrit).

Dossier Légion d’honneur (chevalier 1900, officier janvier 1914) aux Archives nationales. Dossier Emmanuel Carvallo à l’X (en ligne). Notice dans Qui êtes-vous ?, 1924, p.152. Notice sur les travaux scientifiques de M. E. Carvallo, Vuibert, 1911, 63 p. D’abord 1889, 8 p.; 1893, 32 p.; 1901, Nony, 55 p. Supplément, Chartres, 1902, 11 p.

Claudine Billoux, « Monsieur Carvallo – X 1877 – Directeur des études à l’École polytechnique (1909-1920) », Entreprises et Histoire, n°41, 2005, p.134-135. Article illustré par le dessin reproduit en tête de la présente notice.

Je remercie Olivier Azzola, chargé des archives à la Bibliothèque centrale de l’École polytechnique, qui m’a signalé ce dernier article et m’a permis de préciser la carrière d’Emmanuel Carvallo à l’X.

Roland Brasseur – Dictionnaire des professeurs de mathématiques en classe de mathématiques spéciales – 7 janvier 2017

Carvallo - RB, Dico prof spes 2017.01.07.pdf

Boursier d'agrégation à Paris du 1er novembre 1881 au 5 septembre 1882. Élève à l'École des hautes études en 1881-82. Il enseigne la même année à l'école ...

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Jacques Charles, né le 6 décembre 1868 à Lyon (5e. ). Épouse Florine Henriette Sandaz le 7 décembre. 1901 à Lyon (1er) ; il est alors guimpier et son épouse ...

Bricard - RB, Dico prof spes 2017.01.07.pdf
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Girault - RB, Dico prof spes 2017.06.07.pdf
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Baudot - RB, Dico prof spes 2015.10.07.pdf
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Hennequin - RB, Dico prof spes 2015.11.07.pdf
Décédée le 22 décembre 1981 à La Verrière. (Yvelines). Paul Hubert Robbe est né le 13 août 1884 aux Hôpitaux-Neufs, à 15 km au sud de Pontarlier.

Bouché - RB, Dico prof spes 2016.10.07.pdf
1833), Jean-Claude Bouquet (ENS 1839), Bertin-Mourot (ENS 1841), Louis Pasteur (ENS 1843),. IG Cuvier, 1836 : « Ses élèves ont confiance en lui, le respectent, l'écoutent et profitent. Sur les 14. [...], il y en a quatre qui se distinguent d'une

Terrier - RB, Dico prof spes 2016.12.07.pdf
TERRIER Léonce. 1846-1905. Léonce Jean Marie TERRIER naît le 28 mai 1846 à Montcombroux (Allier). Il meurt le 24 octobre 1905 à Billom (Puy-de-Dôme).

Thiebaut - RB, Dico prof spes 2016.09.07.pdf
Sep 7, 2016 - L'Est républicain, 9 mai 1935. Page 3 of 3. Thiebaut - RB, Dico prof spes 2016.09.07.pdf. Thiebaut - RB, Dico prof spes 2016.09.07.pdf. Open.

Padet- RB, Dico prof spes 2016.11.07.pdf
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Tartinville - RB, Dico prof spes 2016.11.07.pdf
Baccalauréat ès sciences en 1873 à Rennes. Répétiteur puis maître répétiteur de 1876 à 1884 (Charlemagne, Reims, Saint-Louis). Candidat à l'ENS. en 1876 ...

Darboux - RB, Dico prof spes 2015.05.07.pdf
Saint-Rémy les-Chevreuse (Seine-et-Oise) de 1935 à (au moins) 1952. Chevalier de la légion. d'honneur (1952). Décédé le 21 novembre 1958. Épouse Amélie ...

Danelle - RB, Dico prof spes 2017.04.07.pdf
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Girod - RB, Dico prof spes 2016.06.07.pdf
... lycée de Lyon. 26-09-1889. Il enseigne dans la 2e division de math élém, préparant au bac ès sciences, et en rhétorique. Professeur de math (École centrale) ...

Sanson - RB, Dico prof spes 2017.02.07.pdf
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Frechet - RB, Dico prof spes 2016.05.07.pdf
EN Saint-Cloud. Débuts comme ... Diplômé de HEC et de l'École libre des. sciences politiques. .... Frechet - RB, Dico prof spes 2016.05.07.pdf. Frechet - RB ...

Giot - RB, Dico prof spes 2015.08.07.pdf
La mère est née le 8 février 1837 aux Moitiers d'A. Décédée en avril 1915 (décès déclaré le 8) aux. Moitiers d'A. Ils se sont mariés le 15 octobre 1857 aux ...

Comberousse - RB, Dico prof spes 2017.06.07.pdf
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Borgnet - RB, Dico prof spes 2016.02.07.pdf
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Pillon - RB, Dico prof spes 2015.05.07.pdf
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Sauvage E. - RB, Dico prof spes 2017.03.07.pdf
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Brisse - RB, Dico prof spes 2015.09.07.pdf
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Griess - RB, Dico prof spes 2017.02.07.pdf
Devant être opéré d'un cancer à l'estomac, il demande le 12 mai un congé. de 2 mois et est absent à partir du 13. Le Roy le remplace jusqu'à la fin de l'année ...

Houel - RB, Dico prof spes 2016.10.07.pdf
Son père Jean-François Tranchant,. médecin, est maire de Périers de 1806 à 1832 et en 1835. Décédée le 8 février 1877 à Périers. Ils se sont mariés le 25 juin ...